Le premier défi, c’est nous !

Gérer une entreprise aujourd’hui, et ce quelle que soit sa taille, devient une gageure, tant les indicateurs conjoncturels, les marchés, les clients, les fournisseurs et les prescriptions deviennent fluctuants pour ne pas dire instables.

Comment faire pour ne pas perdre la raison dans ce dédale de mouvements et d’informations contradictoires et où la visibilité se situe dans une fourchette de quelques semaines à 3 mois au maximum.

Il peut être provocateur de suggérer de garder son calme dans de telles circonstances, mais il faut bien reconnaître que c’est la meilleure manière de résister. Il est clair que la situation économique ne prête pas à l’euphorie dans beaucoup de branches, mais c’est la capacité à se projeter qui fera peut-être la différence.

Lorsque la tempête se lève, c’est au capitaine que revient la responsabilité et la charge de rassurer passagers et équipage et de faire preuve de détermination.

A entendre certains acteurs économiques très enclin à polémiquer, l’état doit subvenir aux manques de trésorerie dus à la pandémie. Soit, l’économie exige des actions centralisées fortes pour soutenir les marchés et la consommation, mais chacun doit tenir son rang et faire preuve de responsabilité.

Le gâteau à se partager ne va pas devenir plus grand grâce aux subventions et autres contributions, il va simplement subsister plus ou moins dans des proportions identiques, sauf pour quelques branches d’activités qui vont devoir modifier leurs modèles d’affaires en profondeur.

La rentabilité à court terme et les exigences toujours plus folles des investisseurs ont-elles trouvé leur maître en la personne de la pandémie ?

Nous pouvons rêver d’un retour à des formes commerciales plus « traditionnelles », même si cela peut paraître un peu suranné ou passéiste : Une vision à moyen terme réaliste, un rapport qualité/prix acceptable, de circuits courts favorisés seront peut-être les nouvelles vertus cardinales des marchés.

Les consommateurs devront jouer leur rôle et accepter certaines contraintes : payer un peu plus pour consommer local, consommer moins mais mieux pour diminuer l’impact environnemental, réfléchir à deux fois si les achats compulsifs sont toujours d’actualité, si les voyages bons marchés sont nécessaires, si optimiser chaque franc représente une bonne économie, etc.

Les prochains mois vont déplacer les curseurs dans presque tous les domaines. Sera-ce pour un bien ou un mal ? Nous le verrons bien. Mais une chose est certaine, chacun doit apporter sa pierre à l’édifice et ne pas attendre le saint graal de la part des autres.

Bonne lecture et bon automne.

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