Mais pourquoi donc les entreprises saucissonnent-elles leurs projets ?

Mais qu’est-ce qui peut donc bien pousser les entreprises à saucissonner leurs projets au lieu de penser global ? Par manque d’ambition, par frilosité, par manque d’expérience, par manque de courage, pour des questions financières ? Nous pouvons répondre sans trop d’hésitation qu’il s’agit d’un peu tout cela à la fois même si cette constatation n’est ni gratifiante ni satisfaisante…

Une maxime indique « qu’il faut avoir le courage de ses ambitions ». Il faut bien constater que pour la majorité des dirigeants d’entreprises, le pragmatisme prévaut presque toujours sur la vision : on est prêt à beaucoup de compromis, pourvu que cela fonctionne. Est-ce cela diriger ? pour nous, cela correspond à la fonction « gérer »…

Faire preuve de pragmatisme et ne pas tomber dans le dogmatisme constitue une vertu cardinale. En fait, il ne s’agit pas de dogme ici, mais bien plus de conserver en tête une vision et une ambition qui seront communiquées et portées face aux cadres, au personnel, aux clients et partenaires.

On avance dans les dossiers « politiques » à coup de « mesures prophylactiques » car il a confusion entre la vision et la tactique mais les mesures dilatatoires sont perverses car elles n’apportent en général rien de concluant, coûte beaucoup de temps, d’argent et d’énergie et surtout engendrent de la frustration.

Les collaborateurs ont une approche souvent plus réaliste des choses que certains dirigeants et sont, dans la grande majorité des cas, capables de comprendre une vision et la soutenir. Il faut donc montrer le chemin, expliquer les étapes et soutenir chaque démarche allant dans le bon sens. Procéder par l’inverse ne mène souvent à rien.

Prétendre qu’un projet global constitue un serpent de mer ou une vision de l’esprit, c’est faire preuve de mauvaise foi : bien anticipés, bien gérés, bien conduits et bien cadrés, les projets d’envergures sont parfaitement réalisables et représentent souvent de beaux succès. Charge ensuite à chacun de tenir son rôle, sa mission, les budgets et les délais.

Serait-ce une approche très helvétique de « penser petit » ? Nous ne le pensons pas mais il serait temps pour certains cadres de ne plus se cacher derrière les difficultés pour ne rien entreprendre de grand : la chance ne sourit-elle pas aux audacieux ?

Bon courage, bonnes réflexions et bonne lecture.

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