L’immobilier va devoir se réinventer

La pandémie a chamboulé les plans à court terme de la plupart des entreprises dans le domaine des espaces de bureaux et de la planification immobilière. Sera-ce un mouvement durable ou non ? Bien malin celui qui peut le dire exactement, tant les paramètres ont changé :

• Le distanciel conservera-t-il l’influence qu’il a en ce moment sur l’occupation des espaces de bureaux ?

• Doit-on vraiment réduire les surfaces ou doit-on plutôt les repenser avec d’autres espaces ?

• Le coworking va-t-il réellement avoir un impact sur les moyennes ou grandes entreprises ou demeurera-t-il un marché de niche pour start-ups et micro-entreprises ?

• Quelles seront les décisions managériales en matière de conduite et de présence dans la « nouvelle normalité » (new normal) ?

La qualité des surfaces et les emplacements vont certainement jouer un rôle prépondérant dans le futur. Les éléments suivants seront probablement au cœur des discussions :

• Nos bureaux sont-ils assez modulables pour s’adapter aux nouvelles exigences ?

• Nos bureaux doivent-ils être près des nœuds de transports publics ?

• Dans quelles circonstances et pour quelles activités doit-on exiger la présence de notre personnel ?

• Nos clients vont-ils nous suivre si nous changeons d’emplacement ?

• Doit-on disposer d’un seul grand bâtiment avec toutes les synergies possibles ou disposer de plus petits satellites proches des habitats des collaboratrices et collaborateurs ?

• Quelles seront les contraintes en matière de mobilité ?

Il s’agit naturellement d’une équation à plusieurs inconnues et « la » bonne réponse n’existe pas. Néanmoins, certains paris sur l’avenir devront être fais par les décideurs. A titre d’exemple : est-il préférable de signer des baux à court ou long terme ? Doit-on naviguer dans le « mainstream » ou à contre-courant dans ce domaine ? L’impact ne se situe pas seulement sur le plan financier mais aussi au niveau du recrutement de nouveaux talents, sur l’image et tout simplement sur l’efficience de l’entreprise.

Parions que la majorité des patrons de petites et moyennes entreprises en Suisse (et ils sont la majorité !) vont « attendre pour voir » à moins que des opportunités très concrètes se présentent. Espérons seulement que les décisions seront prises après une concertation interne et externe la plus large possible.

Bon vent, bonnes réflexions et bonne lecture.

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