Les générations Y et Z et leurs relations au travail

Il s’agit certainement d’une question liée à ce que certains qualifient « d’âge avancé », mais les générations Y et Z n’en finissent pas de nous surprendre…

Leur rapport à la société, à la famille, au travail et à l’argent notamment est souvent surprenant : Il faut être solidaire mais seulement avec sa communauté, on recompose sa famille selon des nouveaux codes et tant pis si grand-mère n’en fait pas partie, le travail n’est important que s’il permet d’apprendre, enfin, on trouve que l’argent est sale, mais on est content d’en avoir pour acheter ce que l’on veut…

Il ne faut pas être dupe et surtout ne pas tomber dans la caricature même si les propos ci-dessus pourraient être considérés comme tels (sourires), car chaque génération a eu ses doutes et ses petits démons. Cela fait partie de l’apprentissage de la vie et permet de se distancier de la génération précédente.

En se focalisant sur le monde du travail, il est peut s’avérer intéressant de se poser quelques questions à ce sujet :

• Comment s’attacher les services d’une génération qui surfe sur la vague et ne veut plus s’engager sur le moyen terme ?

• Veut-on investir dans la formation des jeunes, sachant que ceux-ci ne cherchent pas à rester dans l’entreprise mais à simplement apprendre de celle-ci ?

• Comment peut-on motiver les formatrices et formateurs alors qu’elles et ils savent que les jeunes cherchent du fun et à apprendre avant de passer à autre chose ? Et comment faire pour motiver les jeunes à rester dans la voie choisie ?

• Comment procéder afin que les générations Y et Z puissent trouver une forme de stabilité professionnelle dans un monde devenu totalement imprévisible ?

• Veut-on réellement offrir un avenir professionnel à ces jeunes générations ou cherche-t-on uniquement des « ressources » passagères ?

• Comment peut-on vendre du « moyen terme » aux générations Y et Z qui ont de la peine à se focaliser sur 1-2 sujets notamment à cause de l’offre pléthorique et la mode du « temps très court » ?

Il faut peut-être commencer à admettre que les générations Y et Z n’ont pas tort, mais cherchent leurs propres voies. De plus, il faut tenter de décoder leurs modes de fonctionnement et mettre en place le cadre qui corresponde le mieux à leurs attentes et leurs besoins. Ceci ne signifie nullement « baisser les bras » ou répondre à des caprices, mais composer avec une situation de faits.

Je fais partie d’une génération à laquelle on ressassait le « KYC » (know your customer) à longueur de journée, peut-être devons-nous aujourd’hui penser « KYE » (know your employee) tant le monde de l’entreprise est devenu complexe. La force de la Suisse a toujours été de forcer la formation duale, l’immersion en entreprise, la complémentarité des équipes : il y a fort à parier que les générations Y et Z trouveront de belles opportunités dans ce contexte.

A ces jeunes, nous ne pouvons que souhaiter de belles découvertes professionnelles et de pouvoir évoluer dans un cadre appaisé, le reste suivra.

Belle semaine, bonnes réflexions et bonne lecture.

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