Ce blog fait notamment suite à une intéressante conférence organisée le 6 novembre 2019 par la « Webster University » de Genève sur le thème de l’intelligence émotionnelle.
Les Ressources Humaines se basent souvent sur des tests d’aptitudes et de connaissances spécifiques techniques pour analyser les candidats à des postes importants. Depuis plusieurs années, l’intelligence émotionnelle prend une part de plus en plus importante dans ces entretiens, ce que l’on peut saluer naturellement. Mais de quoi parle-t-on en fait ?
La définition indique que l’intelligence émotionnelle – ou le quotient émotionnel (EQ en anglais) - est un concept (…), qui réfère à la capacité de reconnaître, comprendre et maîtriser ses propres émotions et à composer avec les émotions des autres personnes. Elle est proche du concept d’intelligence sociale. Le concept a été popularisé par Daniel Goleman en 1995.
Pour jouer la provocation, on peut dire que bien des hauts dirigeants ne sont pas les mieux armés dans ce domaine, leurs ambitions, leurs égos mais également leurs objectifs – personnels ou non – les éloignant souvent de l’empathie et de l’écoute, paramètres de l’intelligence émotionnelle parmi d’autres.
Dans un environnement de travail, la collaboration, l’éthique et la bienveillance constituent d’excellentes bases pour un épanouissement personnel et une excellente performance. Il est néanmoins nécessaire que l’environnement physique le permette. Il est donc important de mettre en place des concepts qui combinent tant les aspects humains que les éléments techniques et bureautiques. A titre d’exemple, il ne sert à rien de prôner la collaboration tout en créant des bureaux individuels dans lesquels chaque chef « vit sa vie », ignorant allégrement ce qui se déroule dans un espace de bureau ouvert situé à quelques mètres.
Peu de chefs peuvent se targuer de s’être « fait tout seul », sans l’aide et le support des autres et notamment de leurs collaborateurs. C’est souvent au travers d’une approche en partenariat saine et constructive que les meilleurs résultats sont obtenus. L’intelligence émotionnelle constitue à n’en pas douter le meilleur fondement.
Finalement, il est intéressant de savoir que plusieurs études montrent que les entreprises cotées en bourse les plus performantes sont celles disposant de CEO’s et CFO’s ayant d’excellentes capacités cognitives, un quotient émotionnel très élevés et véhiculant cet esprit dans toute l’organisation. Cela donne à réfléchir…