Il n’est pas facile de « lâcher du lest » et déléguer ses compétences à la prochaine génération que cela soit comme patron de PME ou comme responsable d’un secteur d’une grande entreprise. Il faut néanmoins s’y résoudre : plus la préparation et l’anticipation sont au rendez-vous et plus la transition sera un succès.
Même si l’on se prépare mentalement et que la route est pavée de bonnes intentions, le moment du changement demeure un passage délicat tant pour les « sortants » que pour les « entrants ».
Ayant vécu ce passage dans des circonstances particulières et sans faire de l’égocentrisme primaire, force est de constater que le pas n’est pas simple : il révèle les forces et les faiblesses, les amis et les autres, les potentiels et les lacunes. Une chose est certaine : il faut passer ce cap et faire confiance dans la nouvelle génération.
Il s’agit en fait d’une magnifique opportunité pour dynamiser l’entreprise, de trouver de nouvelles options et solutions notamment dans les domaines de la gestion des infrastructures et des nouveaux concepts de places de travail. La nouvelle génération vient avec d’autres connaissances et d’autres envies, connaissant souvent mieux les besoins futurs de l’entreprise et des clients.
Il faut donc savoir à temps confier les rênes en effectuant la transition générationnelle au moment opportun. Le plus dur consiste certainement à ne faire aucun jugement de valeur. La plupart des chefs ont eu de magnifiques opportunités car leurs prédécesseurs leurs avaient donné leur chance. Pourquoi ne pas en faire de même avec ses propres successeurs ?
Il faut simplement agir en adéquation avec les besoins de l’entreprise et faire preuve de pragmatisme. Ainsi, doit-on confier le projet de changement de concept de places de travail à une personne qui va prendre sa retraite dans 1-2 ans ? Cela ne fait certainement pas de sens. Dans un tel cas, il faudrait trouver un jeune chef de projet qui pourra s’appuyer sur les connaissances de l’ancien qui pourra agir ainsi comme un coach apprécié.
Les techniques, les besoins, les formations ont fortement évolués ces dernières années. Si beaucoup d’entreprises pensent au virage technologique à prendre, beaucoup moins imaginent le changement générationnel sur le plan de la conduite : c’est très dommage pour ne pas dire dangereux.