La gestion des infrastructures dans les entreprises est souvent considérée par les patrons comme « un mal nécessaire » peu glamour et peu intéressant par rapport aux clients soit la partie « chiffre d’affaires » du compte d’exploitation.
C’est dommage car une bonne gestion des infrastructures peut réduire les coûts entre 15 et 20% annuellement.
Les difficultés ne manquent certes pas mais avec un peu d’aide et de technique, cela n’est finalement pas si compliqué.
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Tout d’abord, il faut définir une stratégie claire en la matière et arrêter de travailler au « coup par coup » en matière de contrats de services.
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Il faut ensuite mettre toutes les cartes de son coté en matière de prix, volumes et qualité : quoi de mieux que de procéder à ces analyses avant la négociation des contrats. D’expérience, 70-80% des gains potentiels se font durant cette période, beaucoup plus rarement pendant la durée les contrats.
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Il faut également se concentrer sur 3-4 thèmes principaux (ex. la maintenance & logistique, les nettoyages, la sécurité & surveillance et la gestion des documents). Il n’est pas très productif de s’attaquer à des prestations qui génèrent 2-3 % des charges totales FM (Facility Management).
- Enfin, il faut savoir rester pragmatique et ne pas vouloir traiter des processus ou des prestations de manière trop académique. Demeurer simple, précis et compréhensible dans les descriptifs des prestations tant pour le client que pour le fournisseur sont des gages de succès.
Il est évident que chaque entreprise doit définir ses propres besoins, mais finalement, c’est la qualité de l’ensemble des mesures, des descriptifs, des processus qui fait la différence.
Pour y parvenir, l’aide d’un consultant externe ne doit pas être considérée comme un luxe : il s’agit souvent d’un petit investissement en proportion des grands effets pour les 4-5 années suivant la signature de nouveaux contrats de gestion des infrastructures.