La pandémie a rappelé les certitudes que nous avions déjà en 2010 lors de l’introduction d’un nouveau concept de places de travail en nos qualités d’initiateur et chef de ce projet d’une grande banque suisse.
Nous avions étudié la problématique en détail et nous avions pu réduire le total des surfaces dans les grands bâtiments de plus de 20% en Suisse. La pandémie va-t-elle créer cet appel d’air auprès de la plupart des entreprises de plus de 50 places de travail ?
Au risque de décevoir les responsables immobiliers, nous le pensons fortement. En effet, nous pouvons faire un calcul très simple :
• En introduisant le partage de place de travail avec un ratio de 1,2 (120 personnes pour 100 places, ou env. 20%), nous pouvons placer plus de personnes dans le même espace (nous ne parlons pas de réduction « sèches » de surfaces à ce stade).
• En maintenant le télétravail à un jour / semaine par collaborateur, on réduit le besoin théorique de 20% (pour les pleins temps).
En combinant ces aspects de manière très conservatrice, on voit que les entreprises de plus de 50 places administratives (avec moins de places, le partage de places est plus délicat) ont obtient un potentiel de plus de 20-30%, si ce n’est 40%, quoique ce pourcentage soit très élevé selon nos expériences.
La plupart des CEO ne se préoccupe pas assez de cette thématique, car derrière la réduction des surfaces se cache une optimisation possible des services FM et un changement de culture. Ainsi, le bénéficie est triple :
• Les collaborateurs bénéficient d’une nouvelle approche des espaces de travail et du travail
• La charge immobilière diminue
• Les prestations FM peuvent être adaptées et rationnalisées.
Naturellement, cette démarche demande un peu de réflexion, quelques instants d’audace et de courage, un peu de temps pour la mise en place et à être prêt à investir sur le moyen terme (retour sur investissement en général sur 4-5 ans).
Pourquoi hésiter ? L’argumentation des chefs d’entreprises à qui l’on présente cette approche n’ont pas beaucoup d’arguments à invoquer contre ces mesures, si ce n’est la culture de l’entreprise et le manque de volonté !
Pour les entreprises qui doivent réduire les charges car les revenus sont plus aussi faciles à obtenir, il serait temps de s’informer, non ?
A bon entendeur ! Bon courage, bonnes réflexions et bonne lecture.