N’avez-vous jamais constaté que la plupart des grands changements dans ce monde font face à une résistance, puis à une grande inertie durant la première phase de mise en place puis une vague d’acceptation rapide et massive lorsqu’env. 40-50% des personnes ont validé le changement. Rien de plus normal direz-vous. Et pourtant…
La pandémie COVID-19 constitue le dernier exemple en date. D’abord, une « grippette » selon certains, puis la sidération et la critique parfois cynique sur la gestion de la crise et enfin la ruée sur le vaccin.
Dans le domaine des affaires, ce phénomène est bien connu même si l’on peut se poser la question du pourquoi. En effet, quelles sont les raisons de ces répétitions qui freinent le développement de nouvelles idées, de nouvelles approches. La réponse tient en une phrase : C’est nous !
Les neurosciences expliquent en grande partie ce « phénomène » de rejet, puis de crainte et enfin d’acceptation. Notre cerveau est programmé depuis des milliers d’années à préserver notre sécurité et il réagit en fonction des dangers latents.
La nouveauté constitue à ce titre une forme de danger que l’on ne maitrise pas. Notre cerveau compare donc les situations présentes avec celles qu’il a déjà expérimentées par le passé : s’il détecte un risque ou un élément inconnu, il va le signaler en générant anxiété, doute, crainte. A l’inverse, si l’expérience a été positive, nous serons détendus et accepterons la situation avec sérénité.
Ce qui est intéressant de constater c’est que certaines situations similaires ne génèrent pas une réaction positive plus rapide. Le monde du travail vit des changements permanents et la plupart des individus ne s’y habituent pas malgré les étapes franchies avec succès. Pourquoi ?
Peut-être doit-on chercher une partie de la réponse vers la dichotomie toujours plus grande qui existe entre le discours et l’action du management, de la politique. Une forme de défiance généralisée alors que beaucoup de choses se déroulent parfaitement bien.
Evitons les inerties et acceptons plus rapidement les changements. Ce n’est pas être servile mais véloce : il s’agit d’une grande différence !
Bon courage, bonnes réflexions et bonne lecture.