Si la pandémie a provoqué des frustrations et des doutes dans beaucoup d’entreprises, elle a aussi présenté de belles opportunités et généré de nouvelles approches plus efficiente. Les espaces de travail et la manière de conduire une organisation en sont les parfaits exemples.
Nul besoin d’être prophète pour dire que cette crise va obliger les entreprises à se réinventer, à trouver de nouvelles approches et qu’il faut y réfléchir tout de suite si cela n’est pas déjà fait.
Pour la plupart des entreprises ou au minimum certaines entités de celles-ci, l’approche « hybrid working » (travailler de manière hybride), soit combiner le présentiel et le distanciel, devient la norme. Que l’on trouve cette solution attractive ou non n’est pas la question : la pression du marché et des collaborateurs constituera le principal vecteur de cette approche.
Il faut donc anticiper cette nouvelle manière de travailler et le mode « crise » n’est plus possible : il faut repenser les divers aspects avec sérieux et professionnalisme tant les enjeux et les incidences sont nombreuses : IT, RH, FM, immobilier, management, etc.
A entendre certains intervenants ou patrons peu inspirés, il faut simplement pérenniser ce qui a été mis en place durant la crise : grave erreur !
Croire que l’on peut gérer son entreprise par beau ou mauvais temps de la même manière, c’est oublier un peu vite que l’environnement professionnel s’adapte mais a besoin de repères solides et de stratégies éprouvées.
Les cadres intermédiaires et les collaborateurs ont été, dans la plupart des cas, très résilients et coopératifs durant la pandémie : toutes et tous avaient compris les enjeux et les conséquences possibles. Cette période « de grâce » est néanmoins terminée et réfléchir à la nouvelle normalité serait des plus opportuns.
Les retours de certains chefs d’entreprises glanés au travers de webinaires et autres conférences montrent que beaucoup pensent changer mais « attendent pour voir » : cet attentisme est néfaste et au fait, attendre quoi ?
Chaque entreprise doit trouver sa voie mais pouvoir s’inspirer des connaissances de spécialistes peut s’avérer salutaire. Le rapport coûts / bénéfices est particulièrement attractif. Encore faut-il avoir le courage de franchir le pas…
L’économie suisse semble avoir traversé cette période chahutée globalement mieux que la plupart des pays qui l’entourent, mais il ne faudrait pas se bercer d’illusions : il faut se réinventer et vite, si l’on veut pouvoir capitaliser sur les expériences bénéfiques de ces derniers mois, car il y en a eu beaucoup, n’en déplaise à certains.
Bon vent, bon courage et bonne lecture.