La transparence, la confiance et la collaboration sont les premiers piliers du succès de toute entreprise. Pas besoin d’avoir fait de longues études pour arriver à cette conclusion, mais il n’est pas certain que cela soit une valeur cardinale pour toutes et tous après plus de 12 mois chahutés par la pandémie COVID :
• Il y a ceux qui aspirent à revenir à la normalité : pas la nouvelle, mais l’ancienne.
• Ceux qui pensent que le monde a totalement changé et que tout est possible dorénavant.
• Les attentistes, et ils sont nombreux, qui « attendent pour voir ».
• Les cyniques enfin qui attendent la prochaine catastrophe.
Plaçons-nous dans un autre registre. Au-delà du slogan marketing qui martèle que l’on doit placer clients et collaborateurs au centre des préoccupations, il faut rappeler, au-delà de la qualité des prestations et des processus, que le succès à long terme se fait grâce à la :
• Force, la transparence et le leadership de l’équipe de direction,
• Confiance placée dans les collaborateurs et leurs formations,
• Collaboration horizontale et verticale à tous les échelons.
Si la collaboration est favorisée par la confiance et le leadership, l’environnement de travail est essentiel : la culture, les espaces, la flexibilité et la mobilité, le présentiel et le distanciel sont autant de facteurs déterminants. A cela s’ajoute des éléments exogènes comme les transports, la localisation de l’entreprise, les produits et services, etc.
La collaboration se fait bien naturellement « intra-muros » en premier lieu, mais elle doit aussi pouvoir s’appliquer aux collègues en télétravail. Ce système « dual » n’est pas aussi simple qu’il n’y parait car l’on a tendance, en tout cas lors de réunions, à solliciter plus les personnes présentes physiquement que les collègues en visio-conférence.
La collaboration doit enfin se faire avec les clients et les partenaires commerciaux : la relation devrait se baser sur le partenariat, ce qui est rarement le cas. Pour perdurer, il faut que tous les partenaires, qu’ils soient clients, fournisseurs ou collaborateurs puissent trouver leur compte dans l’équation.
Peut-être sont-ce des valeurs cardinales typiquement suisses : le sens du compromis, de la diplomatie, du respect et le sens de la valeur des choses.
Dans un monde devenu binaire et souvent « réducteur », espérons que ces principes pourront continuer à dicter nos prochaines collaborations.
Bon vent, bonnes réflexions et bonne lecture.