Le mot « hybride » semble vraiment tenir le haut du pavé cette année, que cela soit en termes de voitures ou d’espaces de travail. Encore faudrait-il s’entendre sur la définition de l’approche hybride.
Selon le Petit Robert, hybride signifie « composé de deux éléments de nature différente anormalement réunis ; qui participe de deux ou plusieurs ensembles, genres, styles ».
Laissons de côté le domaine des voitures pour traiter les espaces de travail en relevant quelques définitions exprimées par des partenaires professionnels au sujet de leurs côtés hybrides :
• Activités exercées tant en entreprise que depuis son domicile.
• Travail effectué en présentiel à sa place de travail ou en distanciel, c-à-d. à la maison ou ailleurs.
• Avec traitement de documents physiques et/ou via des « e-documents » exclusivement (dématérialisation).
• A une place de travail attitrée ou à une place de travail quelque part dans l’entreprise (partage des espaces).
Comme on peut le lire ci-dessus, certaines entreprises trouvent des interprétations différentes du modèle hybride « d’origine » à savoir un travail en présentiel et en distanciel (ou virtuel).
Opter pour un opérationnel en mode hybride signifie surtout un changement de culture, de modèle de conduite, d’accompagnement des collaborateurs, de responsabilités, bref, de fonctionnement. Il s’agit de former les cadres intermédiaires à encadrer différemment et à mettre les collaborateurs devant de nouvelles réalités.
Si le COVID-19 a forcé les entreprises à opter pour ce « nouveau » modèle de fonctionnement, il ne faut pas oublier qu’il s’agissait d’une obligation dans la majorité des cas dont l’approche empirique a été parfois discutable. En d’autres termes, passer du mode de fonctionnement « traditionnel » à une approche « de crise » pour finir avec la « nouvelle normalité » s’apprend et s’accompagne.
Même si la plupart des entreprises ont graduellement trouvé leurs marques avec le modèle hybride, certaines d’entre elles sont confrontées à des défis importants. Un accompagnement neutre externe peut constituer une bonne solution pour passer en revue les diverses composantes (juridiques, techniques, ergonomiques, de management, etc.).
Dans tous les cas, les entreprises doivent opter pour un modèle qui corresponde à la culture interne et à un fonctionnement efficient.
Bon courage, bonnes réflexions et bonne lecture.