Les lieux de travail, que cela soit en présentiel ou en distanciel, ne sont pas des espaces de liberté comme chacun le sait, mais destiné à produire de la valeur pour l’entreprise en contrepartie d’un salaire : c’est la base même du contrat de travail…
De nombreux managers semblent avoir oublié leurs rôles : former, conduire, stimuler, encourager, soutenir et décider notamment, n’est-ce pas la mission première d’un chef ? Ces « oublis » semblent notamment plus visibles depuis la pandémie et l’introduction souvent forcée du travail en distanciel.
Combien de membres du personnel signalent aujourd’hui un laisser-faire, voire d’un laisser-aller, de la part de leurs chefs directs qui ne semblent plus jouer le rôle de modération et de stimulation de l’équipe. Est-ce par facilité ou pire, par incompétence ? Nous avons envie de dire à ces chefs d’équipes : ressaisissez-vous et vite !
Les contraintes liées à la pandémie cesseront bien un jour et la « nouvelle normalité » se met en place. Il est donc grand temps de « reprendre la main » et de recadrer, dans le bon sens du terme, les activités inter et intra groupes.
Croire qu’une équipe peut s’autogérer et que seules les décisions techniques ou avec une portée financière apportent de la réelle valeur, est une injure au personnel et aux relations humaines.
Sans être moralisateur ni dogmatique au point de devenir fort ennuyeux, il faut bien rappeler quelques principes :
• Informer et former son équipe, c’est lui donner un sens à sa mission, à son engagement.
• Soutenir et conseiller permet de prendre soin des membres de l’équipe pour les intégrer et les faire progresser.
• Jouer le rôle d’arbitre lors de discussions sensibles, c’est faire preuve d’empathie et de sens de la pondération.
• Décider quand il le faut, c’est tout simplement assumer les succès mais aussi les échecs : après tout, le chef n’est-il pas aussi payé pour cela ?
• En travail distanciel, prendre des nouvelles des membres de l’équipe ne demande pas beaucoup d’effort et apporte tellement
• Traiter les personnes en distanciel et en présentiel sur le même pied d’égalité, c’est tout simplement faire preuve d’éthique.
Cela semble tomber sous le sens, mais force et de constater que beaucoup trop de chefs, sous prétexte d’efficience et d’efficacité ne disent plus bonjour lorsqu’ils entrent en salle de réunion, physique ou virtuelle ; oublient les codes de conduite élémentaires de la bienséance (cela veut dire quoi ?) et considère que les jeunes entrant dans la vie professionnelle ont la science infuse et ne doivent pas être accompagnés.
La plupart de chefs disposent de connaissances extraordinaires et ont un comportement irréprochable et bienveillant. Il ne faut souvent pas grand-chose pour améliorer la situation, alors il faut profiter de cette période de « renouveau » pour tenter de nouvelles approches plus inclusives tout en ne se croyant pas dans un monde de « bisounours ». Soyons confiants : l’avenir est plein de promesses et le personnel veut bien faire.
Bon choix, bonnes réflexions et bonne lecture