Beaucoup d’experts s’accordent à dire que les conséquences de la décroissance seraient catastrophiques à bien des égards car elle entraînerait notamment encore de plus grandes disparités entre les gens et les peuples.
A l’inverse, la croissance actuelle voulue par la plupart des dirigeants politiques et économiques, des investisseurs et les actionnaires est devenue totalement déraisonnable à plus d’un titre. Alors comment faire ? Peut-être qu’une voie médiane comme la croissance éthique contrôlée sera la solution. Il s’agit certainement d’une nouvelle expression – une de plus diront certains – pour qualifier de nouveaux objectifs.
La croissance contrôlée et l’éthique se combine très bien. En effet, l’éthique, mot tiré du grec qui signifie « manière de vivre », s’intéresse aux comportements des êtres humains et plus précisément à la conduite des individus en société, alors que la croissance fait partie de nos gènes tant physiques que de nos ressorts psychologiques : c’est vivre, se développer, apprendre finalement.
Il ne fait de doute pour (presque) personne que la société dans laquelle nous vivons dans les pays industrialisés ou en fort développement n’est plus possible à court terme, tant sur le plan de l’environnement que de l’économie.
L’idée ne consiste pas ici à reprendre les propositions qui existent dans la plupart des pays mais à relever quelques aspects qui peuvent s’appliquer dans le monde de l’environnement de travail et du Facility Management à l’aide des exemples suivants :
• Dimensionner les espaces de manière à optimiser les ressources, le nombre de places vraiment nécessaires.
• Sélectionner les consommables qui sont vraiment indispensables en réduisant la palette des inutilités que l’on trouve partout
• Optimiser la récupération des déchets mais surtout en évitant, autant que faire se peut, d’en produire
• Opter pour un modèle de travail hybride en évitant les trajets inutiles ou en réduisant l’empreinte carbone au maximum
• Améliorer les performances énergétiques des surfaces tant sur les aspects d’isolation que des installations techniques
• Savoir investir dans des projets durables et à hautes valeurs éthiques
• Réduire la consommation de papier en le traitant électroniquement même si cette solution consomme, malheureusement, aussi…
• Employer des fournisseurs qui s’engagent pour une croissance contrôlée responsable
• Inciter le personnel à utiliser les transports en commun de manière active (subventions, emplacements proches des points de communication, etc.)
• Mais aussi, savoir prendre soin des autres et faire plaisir avec des gestes positifs…
Bien que ces points consistent à enfoncer des portes ouvertes, c’est, dans bien des cas, la mise en pratique qui fait défaut.
Retroussons les manches et avec nos éthiques personnelles, croissons de manière contrôlée. Soyons indulgents jusqu’à un certain stade avec certaines incohérences ou incompétences mais maintenons le cap en 2022, ceci pour les prochaines générations.
Belle semaine, bonne lecture et surtout « BONNE ANNEE 2022 ». A bientôt.