L’année 2021 a constitué un défi permanent en matière d’espaces de travail : présentiel, distanciel, re-présentiel, distanciel un peu, beaucoup, pas du tout. Bref, les RH et les logisticiens ont dus utiliser la calculette pour trouver « la » bonne solution. Espérons que 2022 puisse nous épargner ces savants dosages…
Mais au-delà de la pandémie, beaucoup d’entreprises ont réinventé les espaces de travail. Les solutions sont aussi diverses que les branches d’activités mais chaque manager a tenté de trouver la bonne formule. Qu’en sera-t-il pour 2022 ?
Poser la question, c’est presque y répondre ! Si certains patrons aspirent à revenir « dans le monde d’avant », force est de constater que la plupart des managers ont opté pour une solution de compromis. Selon pas mal d’experts en Suisse et en Europe tout au moins, la solution « 3 jours en présentiel et 2 jours en distanciel » semble tenir la corde.
Il est vrai que les collaboratrices et collaborateurs travaillant dans le tertiaire et/ou les secteurs administratifs ont vite trouvé leurs marques à ce sujet.
On peut partir du postulat particulièrement simple suivant :
• Je vais au bureau pour socialiser, pour communiquer, pour traiter des dossiers qui demandent de l’interaction, pour recevoir les clients et partenaires d’affaires. • Je reste à domicile ou dans ses environs pour concevoir dans le calme, rédiger, téléphoner, répondre aux courriers électroniques, etc.
La solution semble tellement simple à mettre en pratique – pour autant que la technologie suive naturellement – qu’on se demande pourquoi les entreprises ne l’ont pas mise en place avant.
Toutes les parties ressortent gagnantes avec cette nouvelle approche pour autant qu’en dehors des aspects techniques :
• Les managers fassent confiance et apprennent à gérer leurs personnels en distanciel.
• Les collaboratrices et collaborateurs soient autonomes et proactifs : le chef ne peut pas tout voir, tout savoir.
• La culture du feedback soit instaurée, vécue et soignée par tous : gérer les feedbacks en distanciel demande du tact et une bonne maîtrise communicationnelle.
• On évite les déplacements inutiles au profit d’une meilleure efficience et efficacité.
• On apprenne à gérer son agenda « privé-professionnel » en ne mélangeant pas les genres sous peine de s’acheminer vers un chaos personnel potentiellement douloureux.
• On soit capable de s’adapter à des situations inédites et à changer ses habitudes en fonction de ses jours de travail en présentiel ou distanciel.
« Rome ne s’est pas faite en un jour » : il faut donc laisser un peu de temps pour s’adapter aux nouvelles réalités. En revanche, un retour en présentiel à 100% semble voué à l’échec pour beaucoup d’entreprises : si certaines vont s’en sortir à court terme, c’est dans la durée et à l’aune des engagements des nouvelles générations que la réalité fera jour…
Gageons que le pragmatisme et l’intelligence mutuelle seront à la base des succès futurs.
C’est à ce titre que nous vous souhaitons une très belle année 2022, pleine de belles découvertes professionnelles et de beaux succès.
Belle semaine, bonnes réflexions et bonne lecture.