Places de travail : être conséquent jusqu’au bout…

En Suisse, nous avons un attachement historique et culturel au compromis avec les résultats très positifs et constructifs que l’on connaît, n’en déplaise à certains…

Dans le domaine des espaces de travail, ce compromis n’est souvent pas acceptable, tant du point de vue financier ou de l’efficience que vis-à-vis du management et des collaborateurs.

Pourtant, de nombreuses entreprises s’évertuent, on ne sait pas trop pourquoi, à ne pas aller jusqu’au bout du processus, ni à trouver une solution globale intégrée et inclusive en matière d’espaces de travail : c’est « télétravail » ou « présentiel » mais pas les deux ; on favorise la mobilité en souhaitant que les collaborateurs soient tous les jours à la place de travail ; on préconise la visio-conférence mais on valorise le présentiel, on donne des outils pour du distanciel mais on limite les accès, etc.

Chaque entreprise doit adopter un système de fonctionnement (présentiel, distanciel, partiel, mixte, offshore, onshore, etc.) qui corresponde à son ADN ou à ses activités, mais elle doit aller jusqu’au bout de la réflexion !

Les retours reçus et les constats montrent qu’on fait « un peu n’importe quoi, n’importe où, n’importe comment » en la matière et c’est dommage car personne ne ressort gagnant à ce jeu-là.

La nouvelle normalité au travail – pour les entreprises du secteur tertiaire dans tous les cas – consiste à combiner plusieurs éléments et offrir une palette d’approche dans un cadre clairement exprimé. Voici quelques questions – parmi d’autres - qu’il faudrait se poser à ce sujet :

• Avons-nous l’infrastructure et les locaux qui permettent une mobilité et une flexibilité dans et hors des bureaux ? Si non, que faisons-nous ?

• Est-ce que nos flux de travail sont adaptés à une mixité entre présentiel et distanciel ? Peut-on / veut-on les adapter en conséquence ?

• Avons-nous des contraintes techniques et légales pour appliquer le distanciel et si oui, pouvons-nous éviter ou réduire ces contraintes ?

• Comment valorisons-nous le distanciel et/ou le présentiel dans l’entreprise ? le présentiel est-il ressenti comme un atout par le personnel et le management et pourquoi ? est-ce mieux valorisé, mieux reconnu, etc. ?

• Les ressources humaines ont-elles intégré les nouvelles réalités du travail ou sont-elles totalement réactives ? Le management a-t-il été formé sur ces changements ?

• Avons-nous mis tous les outils et les règles en place pour que le management et le personnel se sentent à l’aise avec le concept car le doute ne profite pas au concept ?

• Avons-nous démystifié certains non-dits consistant à croire qu’être présent, c’est travailler mieux et plus efficacement par exemple ?

Il s’agit de quelques exemples qui montrent que la thématique est complexe et que la réflexion doit être menée intégralement. Beaucoup trop d’entreprises se trouvent au milieu du gué et sont incapables de générer de la réelle valeur ajoutée au concept : il est clair qu’avec cette approche, l’échec et le retour en arrière sont programmés !

S’entourer des bonnes ressources et des connaissances constitue le premier pas, le second étant d’apprendre à écouter et faire confiance à ceux qui maîtrisent de telles solutions.

Bonne semaine, bonnes réflexions et à bientôt.

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