L’écrasante majorité des acteurs et spécialistes actifs dans le monde des espaces de travail demeure perplexe : il ne devrait plus être nécessaire de rappeler aujourd’hui l’importance de disposer de concepts attractifs, sécures et efficients tant les médias, les réseaux sociaux et les entreprises ayant vulgarisé ce thème à l’envi. Or la réalité est bien différente.
Il semble que nous nous trouvions toujours confrontés aux réflexions éculées allant de « cela a été jusqu’à maintenant » en passant au « ce n’est pas nécessaire d’investir là-dedans » en passant par « nous savons comment procéder ».
Soyons franc : si certains experts ou consultants cherchent à exploiter le marché, la grande majorité des acteurs souhaitent mettre à disposition leurs expériences, leurs vécus, leurs savoir-faire car elle est convaincue que le thème est très – trop – sensible pour pouvoir être abordé uniquement en interne et ce entre deux séances de travail…
La pandémie, certaines « nouvelles » restrictions, les changements générationnels et les contraintes des marchés demandent une adaptabilité et une réactivité redoublée de la part des entreprises.
Si les entreprises du secteur secondaire vivent une évolution – en toute proportion – assez lente, le secteur tertiaire se trouve dans un véritable ouragan de changements de paradigmes. Dès lors, comment réagir correctement sans paniquer ?
Les quelques éléments suivants peuvent constituer des pistes de réflexions :
• Constatons-nous un changement d’habitude de nos clients et partenaires en matière de relations et comment y répondons-nous ? Viennent-ils toujours autant dans nos bureaux ou doit-on trouver des alternatives ?
• Allons-nous au-devant d’un changement générationnel important dans les 4-5 prochaines années tant au niveau de nos clients que de notre personnel ?
• Devons-nous réunir l’ensemble de notre personnel sur site en même temps ? Et si oui, à quel rythme, dans quelles conditions, etc. ?
• Quelle est la proportion du personnel qui doit se déplacer pour les activités commerciales de l’entreprise ? Qu’en est-il de ses déplacements entre le domicile et le travail ?
• Comment peut-on améliorer la performance et – en même temps – la satisfaction du personnel ?
• Notre modèle de conduite et notre gouvernance sont-ils toujours actuels ?
Pouvoir répondre positivement à ces interrogations ne signifie pas encore que les espaces de travail soient adéquats : Il s’agit de compléter ces réflexions par des approches plus « immersives » en combinant toute une série de facteurs afin de ne pas investir au mauvais endroit.
Il n’y a certes pas de réponses correctes ou fausses, mais un minimum de « standards » doit faire partie du catalogue de solutions. Dans la plupart des cas connus ou relatés, les entreprises se trouvent au milieu du gué, incapables de tirer les bénéfices d’une solution intégrée et bien pensée.
Au risque d’être catalogué comme « vendeur d’heures de consultance », c’est grâce à la collaboration « internes-externes » que naît souvent la meilleure solution. Au-delà de cette vision un peu courte, c’est le réel gâchis constaté dans bien des entreprises qui nous encouragent à souligner ces points. Dans un pays de PME, il est essentiel que la prise de conscience soit multiple, car c’est tout le tissu économique qui est impacté.
Bonne semaine, bonnes réflexions et à bientôt.