Places de travail et technologies en symbiose

Dans la plupart des articles et interventions récents, le maintien des espaces de travail est très souvent opposé à la technologie, la dématérialisation, la digitalisation de plus en plus considérées comme « invasives ». Doit-on forcément arriver à ces extrêmes, si ce n’est de « faire le buzz » ?

Chaque révolution industrielle a généré des conséquences très importantes, pour ne pas dire immense, sur les places de travail et leurs environnements, sur les flux des activités professionnelles, sur les qualifications requises et les outils de production. Pourquoi devrait-il en aller aujourd’hui différemment ? Des postes sont perdus alors que d’autres sont créés, des outils d’alors deviennent des reliques de musées au profit de nouveaux beaucoup plus performants et les flux d’activités changent de nature, de lieux.

Est-ce pour autant que « technologies » et « places de travail » doivent être systématiquement opposées ? Bien évidemment que non si cela est bien anticipé, bien accompagné.

Prenons un simple exemple : la pandémie de 2020-2022 a obligé pratiquement toutes les entreprises à réinventer l’espace de travail, la manière de travailler. La plupart ont réussi l’examen de passage avec succès grâce à des outils technologiques et de communication finalement assez simples…

Cependant, la majorité des entreprises ont aussi assez vite compris que des relations professionnelles uniquement basées sur la technologie de communication ne garantissaient pas une gestion efficace de l’entreprise.

Dans un monde de plus en plus manichéen et peu enclin au compromis – ce qui est surprenant au regard des mouvements « non binaires » et « inclusifs » en tous genres -, il est vrai que trouver la bonne symbiose entre la technologie et l’humain, le présentiel et le distanciel constitue un défi pour ne pas dire une hérésie.

Les entreprises qui réussissent sont pourtant celles qui arrivent à gérer le « en même temps » - non pas selon une définition politique française – mais basé sur une bonne prise en compte de tous les paramètres et une intégration subtile des divers méthodes, approches et outils.

Tout ceci semble parfaitement cohérent et évident : à la lecture des médias et à l’écoute de nombres cadres et salariés, ceci ne semble pourtant pas gagné d’avance !

Des exemples de bonnes « cohabitations » ?

• Autoriser le distanciel en maintenant du présentiel obligatoire 2-3 jours par semaine semble une bonne solution.

• Mettre en place des technologies de support pour les activités répétitives et rébarbatives au profit de fonctions plus valorisante ne semble pas non plus impossible à réaliser.

• Mettre en place des outils de contrôles électroniques pour vérifier la qualité de pièces « dangereuses » permet d’assurer la sécurité du produit et du personnel.

• Equiper des personnes manipulant de lourdes charges avec des « exosquelettes » électroniques afin de gagner en sécurité et d’améliorer la santé des travailleurs.

Tout est question de dosage, d’équilibre dans une entreprise et toutes celles qui ont été trop extrémistes en ont payé le prix tôt ou tard.

La place de travail en présentiel est finalement une solution parmi d’autres et, combinée avec la technologie, un moyen comme un autre pour atteindre les objectifs de l’entreprise et du personnel.

Bonnes réflexions, belles semaines et à bientôt.

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