Une bonne gouvernance évite tellement d’écueils…

Disposer d’une gouvernance solide peut sembler une évidence. Pourtant, certaines entreprises choisissent encore de l’éluder, parfois avec désinvolture ou condescendance.

Mais qu’entend-on réellement par « bonne gouvernance » ? Il s’agit de l’ensemble des règles, directives, processus et compétences permettant d’assurer la fluidité des activités, la cohérence dans les décisions, la maîtrise des risques et la continuité dans la performance de l’entreprise.

Dès lors, pourquoi certaines organisations – y compris parmi les plus renommées – se privent-elles de ce cadre structurant ? À défaut de cerner objectivement tous les freins, examinons quelques raisons possibles :

La charge administrative Mettre en place une gouvernance efficace exige du temps, de la persévérance et la capacité à intégrer des dimensions organisationnelles, hiérarchiques, techniques, juridiques et financières. Autant d’efforts souvent perçus comme une contrainte. Si une petite PME peut parfois s’en dispenser, les structures de plus grande envergure n’ont pas ce luxe.

Le besoin de compétences La gouvernance requiert des connaissances pluridisciplinaires. Les entreprises doivent donc mobiliser leurs ressources internes ou recourir à des expertises externes. Ce processus représente certes un investissement, mais il apporte en retour une visibilité accrue et une meilleure lisibilité pour l’ensemble des parties prenantes.

La volonté (ou son absence) Dans certains cas, l’absence de gouvernance est un choix délibéré. Elle permet de conserver une liberté d’action totale, en apparence synonyme d’agilité. En pratique, cela engendre instabilité, incertitude et une culture de la crainte permanente.

La dilution des responsabilités Sans cadre clair, chacun est responsable… ou plus personne ne l’est. Ce « flou artistique » facilite des changements rapides, mais au prix d’erreurs, de frustrations et de conflits difficiles à arbitrer. L’absence de règles rend quasi impossible l’attribution de responsabilités objectives en cas de manquement.

La gouvernance en pratique Une gouvernance efficace ne doit pas se transformer en machine administrative lourde. Elle doit avant tout répondre à des questions simples :

• Qui rend compte à qui ?

• Quelles compétences sont présentes à chaque niveau (technique, financier, opérationnel, etc.) ?

• Comment traiter les exceptions et gérer les projets spécifiques ?

• Quels sont les mécanismes d’escalade en cas de problème ?

Un enjeu collectif La gouvernance n’est pas seulement une exigence légale ou technique. Elle est avant tout un facteur de stabilité organisationnelle et humaine. Dans la majorité des cas, les collaborateurs souhaitent savoir clairement ce qui est attendu d’eux, dans quel contexte ils évoluent et avec quelle marge de manœuvre.

Ce besoin de clarté est universel. Pourtant, certains dirigeants semblent préférer entretenir l’ambiguïté… un choix qui fragilise à long terme la confiance et la performance collective.

La bonne gouvernance n’est pas une contrainte : elle est une condition de succès durable.

Bonne lecture et à bientôt.

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