Pourquoi toujours opposer les choses plutôt que de les voir se compléter ?

A lire la presse et à entendre les spécialistes de tous bords ces derniers temps, les choses semblent devenues binaires et surtout s’opposent au lieu de se compléter.

La dernière démonstration en date est naturellement liée au COVID-19 ou la plupart des acteurs s’exprimant sur le travail, le télétravail ou le retour au travail mettent en opposition presque systématiquement le travail traditionnel et le télétravail ou le « travail d’avant » et le « travail d’après » alors que les éléments peuvent se marier en toute intelligence.

Pour être clair, la plupart des entreprises vont devoir se réinventer en matière d’espaces de travail et les diverses formes vont cohabiter. Il faut donc trouver un système, des processus et des approches qui permettent d’effectuer du travail en entreprise et de faire du télétravail 1-2 jours par semaines par exemple.

A l’inverse, une chose doit être claire : cette manière de faire ne s’improvise pas et le COVID-19 a forcé bon nombre de cadres et collaborateurs à faire du télétravail sans qu’ils y soient préparés. Aussi, chacun y est allé de sa méthode, de ses envies, ce qui a provoqué chez beaucoup d’utilisateurs un sentiment mitigé et surtout un manque de conduite évident…

La presse n’a presque jamais évoqué le fait qu’après un retour à la « normale » ; les deux approches doivent et peuvent parfaitement se compléter. La récente enquête menée par un bureau d’audit est pourtant claire à ce sujet : plus de la moitié des Suisses souhaitent poursuivre l’expérience du télétravail, ce qui ne signifie nullement qu’ils ne souhaitent « que » le télétravail…

Donnons-leur et à leurs employeurs les moyens de le faire en toute harmonie et intelligence.

Au risque de passer pour un opportuniste, il faut quand même mentionner que la Suisse romande dispose d’un certain nombre de spécialistes dans ce domaine, osons espérer qu’ils seront consultés après cette phase pour le moins atypique que nous venons de vivre ces deux derniers mois. Croyez-le ou non, je ne pense pas à moi mais à beaucoup de mes collègues qui font un excellent travail depuis de nombreuses années dans ces domaines et qui ne demandent qu’à apporter leurs connaissances en faveur de notre économie.

Seront-ils entendus et consultés ? A la bonne heure…

Bonne lecture et surtout, prenez soin de vous !

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