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Les mondes du Facility Management et des Espaces de travail sont, par définition, très mobiles et évolutifs.

Vous trouverez sur ces pages des articles techniques, des nouveautés, des bilans de participations à des congrès et conférences auxquels Spaceonmove a participé ainsi que des prises de position ou “billets d’humeur” qui devraient pouvoir vous donner un éclairage particulier dans ces deux domaines. Bonne lecture.

Utiliser la compétence là où elle se trouve…

Formation et hiérarchie ne font pas toujours la différence : il faut chercher la compétence là où elle est.

Principe de base La meilleure formation technique et les compétences managériales ne font pas toujours la différence, même si elles constituent souvent une excellente base pour atteindre des objectifs complexes. Pourtant, il faut parfois savoir se mettre en retrait d’un projet – en tout ou en partie – lorsque l’expérience et la pratique surpassent la théorie. Pour certains experts ou dirigeants, cela peut heurter l’ego, mais c’est souvent la voie la plus efficace.

Formation technique La formation la plus poussée ne garantit pas toujours les meilleures performances, notamment dans des domaines très opérationnels où la dextérité et l’expérience priment. Trop souvent, les spécialistes s’enlisent dans une complexité inutile, entraînant des retards d’exécution, voire une qualité non conforme aux attentes. Dans des situations très concrètes, il faut parfois laisser de côté les théories et mettre en place des solutions simples et efficaces. Elles ne sont peut-être pas idéales sur le long terme, mais elles ont le mérite de débloquer les situations rapidement.

Management De nombreux managers, pourtant issus d’écoles prestigieuses, manquent parfois de sens pratique, convaincus que le système ne peut fonctionner sans eux. Or, un bon manager doit non seulement avoir une compréhension du métier, mais surtout savoir orchestrer des situations complexes. Son rôle est de mettre en relation les spécialistes, les équipes opérationnelles et les instances stratégiques pour viser l’efficience et renforcer la cohésion du groupe.

Chercher la compétence là où elle est Les entreprises recèlent souvent une richesse méconnue : des collaborateurs aguerris aux réalités du terrain, dotés d’un réseau précieux d’exécutants. Pourquoi s’en priver simplement parce qu’ils n’occupent pas des postes stratégiques ou qu’ils ne portent pas de costume-cravate ?

Quelques exemples:

• Ce haut cadre passionné d’architecture, mais incompétent, choisissant des matériaux inadaptés.

• Ce dirigeant, issu du monde bancaire, imposant des choix techniques pour une installation de chauffage.

• Cet assureur exigeant une présence constante de ses équipes, alors qu’il était lui-même rarement au bureau…

Un modèle à repenser L’une des forces de l’entreprise moderne est sa capacité à adapter sa gouvernance aux réalités du terrain, en valorisant les compétences quel que soit le niveau hiérarchique ou la formation initiale.

Ayant eu le privilège de collaborer avec des personnes issues de grandes écoles et occupant des postes élevés, j’ai énormément appris. Mais j’en ai aussi tiré une leçon : Trop d’ambition et de prétention ne sont que des échasses : elles élèvent un homme, mais ne le grandissent jamais. Et cela vaut aussi pour les défis opérationnels.

Bonne lecture, et à bientôt.

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  • Retour en arrière pour le télétravail

    Je suis stupéfait de voir UBS — comme d’autres — réduire drastiquement le télétravail en Suisse. Sous prétexte de perte de rentabilité, de dispersion des forces ou de collaboration amoindrie, on justifie un recul qui cache surtout… un malaise managérial. Le vrai problème : un management souvent peu formé à la gestion humaine, sélectionné pour ses compétences techniques plutôt que relationnelles. On recrute des “chefs” prêts à l’emploi, rentables à court terme, mais déconnectés des réalités humaines et organisationnelles à long terme. Et pourtant, télétravail et efficacité ne sont pas incompatibles

  • Age et Management : aucune corrélation

    Combien de fois avons-nous entendu dire que la qualité du management était liée à l’âge ? Certes, l’expérience de vie, qu’elle soit personnelle ou professionnelle, influence la gestion d’une équipe. Cependant, il existe d’autres facteurs, souvent plus déterminants.

    De nombreux exemples montrent qu’il existe de bons, de très bons, mais aussi de très mauvais managers, indépendamment de leurs âges.

    Le véritable défi réside dans la capacité à constituer un réseau ou une organisation capable de sélectionner et de guider les futurs managers avec courage, afin qu’ils puissent s’épanouir sans se perdre dans les pièges du pouvoir ou dans des rôles inadaptés. Dans ces situations, l’urgence d’agir est cruciale.

    Le fait de ne pas choisir le candidat le plus « évident » est particulièrement intéressant, mais cela demande une excellente connaissance de l’environnement et des gens et surtout d’avoir un certain courage…

  • Le budget : outil de pilotage ou casse-tête annuel ?

    Le premier trimestre comptable étant désormais clos pour la majorité des entreprises, le moment semble opportun pour aborder une thématique incontournable : celle du budget.

    Comme chaque année, la planification de l’exercice en cours — réalisée à la fin de 2024 — a certainement représenté une étape stratégique mobilisant d’importantes ressources, en particulier dans les grandes organisations.

    Quelques pistes de réflexion pourraient, peut-être, contribuer à alléger cette charge — tant financière que mentale — lorsque viendra, à nouveau, l’heure de s’y atteler, même si l’échéance semble encore lointaine.

  • La perte du pragmatisme au profit du droit

    Le droit est devenu bien commode : il permet de masquer certaines incompétences et d’écarter tout pragmatisme au profit d’un dogmatisme parfois délirant dans certaines entreprises.

    Mais de quoi parle-t-on exactement quand on évoque le « droit » dans cette démonstration ? Il s’agit de l’ensemble des directives, normes, articles de lois, éléments de conformité — ou compliance — ainsi que des multiples certifications qui orientent les décisions et les actions des entreprises, et donc, de chaque professionnel.

    Il ne s’agit évidemment pas de remettre en cause l’existence de ces normes, devenues indispensables dans un monde hyperconnecté. Il s’agit plutôt de prendre conscience qu’au lieu de favoriser la créativité ou le pragmatisme, elles deviennent souvent des filtres contre l’efficience, des oreillers de paresse, ou des marqueurs d’insignifiance.

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