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Articles, news et prochains evenements

Les mondes du Facility Management et des Espaces de travail sont, par définition, très mobiles et évolutifs.

Vous trouverez sur ces pages des articles techniques, des nouveautés, des bilans de participations à des congrès et conférences auxquels Spaceonmove a participé ainsi que des prises de position ou “billets d’humeur” qui devraient pouvoir vous donner un éclairage particulier dans ces deux domaines. Bonne lecture.

Vous prendrez bien un peu de positivité et d’optimisme

Malgré la morosité ambiante et les défis géopolitiques, économiques et sociétaux qui marquent notre époque, permettez-moi, pour une fois, de vous inviter à un moment de positivité.

Les médias — traditionnels comme numériques — ont tendance à amplifier l’anxiété, mettant en avant tragédies, conflits et échecs. C’est souvent ce qui attire l’attention, ce que les algorithmes favorisent. Mais cela ne doit pas nous empêcher de reconnaître ce qui fonctionne, ce qui avance, ce qui soigne — souvent discrètement, sans bruit ni médailles.

Il ne s’agit pas de naïveté, ni de nier les réalités du monde. Mais d’admettre qu’il existe aussi des acteurs bienveillants, engagés, souvent discrets, qui œuvrent sans chercher la lumière — à l’opposé de ceux qui cultivent le spectacle de la confrontation.

Les fins d’année sont souvent chargées d’émotions, parfois d’incertitudes. Pourtant, garder un minimum d’optimisme n’est pas un luxe : c’est un acte citoyen, une forme de courtoisie envers les autres — et envers soi-même.

Un vieil adage dit : « Lorsque je m’ausculte, je m’inquiète ; lorsque je me compare, je me rassure. » Ce n’est pas de l’arrogance, mais un signe de santé mentale : prendre du recul, relativiser, se recentrer sur ce que l’on peut contrôler.

Rien ne garantit que 2026 sera meilleure que 2025 — les signes de tension géopolitique sont visibles. Mais pourquoi anticiper les épreuves que nous ne pourrons pas résoudre seuls ? Nous aurons besoin des autres, comme eux auront peut-être besoin de nous. Soyons donc prêts à agir ensemble.

La réserve, le sens critique, les questions — loin d’être des faiblesses — sont des atouts. Elles aiguisent notre vigilance, nous permettent d’anticiper, de préparer ce qui dépend de nous. C’est un “boomer” qui le dit — et qui a testé cette formule depuis longtemps — mais il y a une différence fondamentale entre un esprit critique qui pousse à l’action… et un négativisme stérile qui paralyse.

Le ton fait la musique. Il faut savoir doser, choisir le bon tempo, pour ne pas désorienter, mais au contraire inspirer. L’humour britannique, dans sa subtilité, montre qu’on peut dire des choses graves avec une forme qui adoucit le message — sans en diluer la force. Ce n’est pas donné à tous, mais chacun peut y travailler.

Rétrospectivement, et malgré des exceptions douloureuses, la majorité des personnes en Suisse a bénéficié — et bénéficie encore — de conditions de vie stables, sécurisées, apaisées. C’est un privilège à reconnaître, sans complaisance, mais avec gratitude.

En gardant les yeux ouverts sur les défis que traversent d’autres peuples, choisissons, en cette fin d’année, d’emporter avec nous un peu d’optimisme. Cela ne coûte rien — et cela fait tant de bien, à soi comme aux autres.

Bonne fin d’année 2025, et que 2026 vous apporte paix, énergie, et projets qui vous tiennent à cœur.

Bonne lecture — et à très bientôt.

Billets récents

  • De vieilles recettes dans le monde de l’IA…

    Certaines vieilles recettes traversent le temps, en cuisine comme en management. Elles nous rappellent que l’essentiel reste souvent le même : l’humain. L’IA, les nouvelles technologies et les bouleversements structurels transforment notre manière de travailler. Ce que nous pensions acquis disparaît rapidement, et il nous faut repenser nos méthodes, nos équipes, nos espaces et nos relations avec une clientèle de plus en plus mobile. Pourtant, certaines « vieilles recettes » de management restent d’actualité… à condition de les adapter aux réalités d’aujourd’hui. Elles demandent expérience, doigté et abnégation, mais elles permettent de maintenir cohésion, engagement et performance. La nouvelle génération entre dans un monde où les codes diffèrent profondément de ceux de leurs parents. Ils devront s’adapter vite, trouver leur voie et construire leur propre équilibre. Et nous avons confiance qu’ils y parviendront. Le relationnel, l’écoute, la collaboration… ces fondamentaux restent au cœur de toute réussite. Même dans un monde ultra-technologique, l’humain ne disparaît pas : il demeure la clé. En cette fin d’année, souhaitons-nous de conjuguer innovation et sagesse, modernité et humanité pour 2026.

  • Résilience et proactivité…

    Dans un environnement mondial marqué par la complexité, l’incertitude et des tensions géopolitiques croissantes, la résilience et la proactivité s’imposent comme deux compétences essentielles. Elles ne sont ni théoriques ni artificielles : elles se forgent au fil des épreuves personnelles et professionnelles, dans ces moments où l’on découvre des ressources intérieures insoupçonnées. La résilience permet de maintenir la stabilité, de garder une vision claire et de prendre du recul face à l’adversité. Elle constitue une force discrète mais déterminante, qui aide à avancer sereinement même lorsque les repères vacillent.

    La proactivité, quant à elle, transforme cette force intérieure en action. Elle permet d’anticiper les risques, de préparer des alternatives, d’identifier les opportunités et d’accompagner les équipes dans des environnements exigeants. Elle n’est pas seulement une méthode de travail : c’est un état d’esprit, fondé sur la lucidité, la préparation et la capacité à faire face.

    En combinant résilience et proactivité, il devient possible de conduire des projets de manière plus robuste, de gérer les imprévus avec calme et de créer les conditions d’un succès durable — même lorsque celui-ci ne fait pas grand bruit. Ce sont souvent ces réussites silencieuses, solidement construites, qui permettent d’avancer, d’innover et de fédérer.

    Dans un monde où l’instabilité peut démotiver, ces deux approches offrent un véritable levier pour rester engagé, performant et aligné avec ses valeurs.

  • Proactivité ou minimum syndical : avec l’IA il n’y a plus de choix…

    L’IA ne remplace pas seulement des emplois. Elle redéfinit notre rapport au travail.

    Pendant que certains s’inquiètent, d’autres se réinventent. L’époque du « minimum syndical » est derrière nous : demain, ce sont l’engagement, la curiosité et la proactivité qui feront la différence. L’intelligence artificielle ne sanctionnera pas ceux qui échouent, mais ceux qui n’essaient pas.

    Face à un monde qui change sans attendre, apprendre, explorer, tester, se tromper même… devient une forme de survie, mais aussi une source d’épanouissement.

    Les métiers évolueront, les entreprises aussi. Mais il y aura toujours de la place pour celles et ceux qui avancent, qui s’adaptent, qui restent ouverts.

    Le futur appartient à ceux qui apprennent plus vite que le changement. Le minimum syndical ne suffira plus — mais c’est une formidable nouvelle : cela veut dire que notre valeur humaine reprend toute son importance.

  • Fin de partie d’un projet

    Entre les aspects administratifs, les levées de réserves ou la remise des documents, la phase finale d’un projet demande rigueur et persévérance.

    Mais au-delà des tâches techniques, il y a une dimension humaine essentielle : permettre à l’équipe de clôturer sereinement, de se remémorer les défis relevés et les succès partagés.

    Après près de cinq ans de mandat auprès d’une grande banque privée genevoise, je retiens une conviction forte : ce sont les femmes et les hommes de bonne volonté — compétents, résilients et bienveillants — qui font toute la différence. Clore un projet, c’est aussi savoir transmettre, préparer la relève et partir en laissant le navire poursuivre sa route.

    Et surtout, c’est accepter qu’une fin ouvre toujours la voie à un nouveau départ.

    Se nourrir du passé pour mieux rebondir — voilà sans doute le secret de toute belle aventure professionnelle

  • Workplace – Lieu de développement et d’excellence…

    L’environnement professionnel n’est pas qu’un espace fonctionnel : c’est un véritable catalyseur de développement, de motivation et de fierté.

    Un cadre de travail bien conçu, lumineux et engageant, combiné à un management bienveillant, favorise la performance autant que le bien-être. Contrairement à certaines idées reçues, il n’est pas nécessaire d’investir massivement pour créer un lieu attractif : impliquer les collaborateurs, soigner la communication et valoriser les espaces existants peuvent déjà transformer profondément la dynamique d’une équipe.

    Les entreprises qui accordent autant d’importance à leurs espaces de travail qu’à leurs produits ou services développent une véritable culture de l’excellence. Car un employé fier de son environnement devient naturellement un ambassadeur de son entreprise.

    En repensant nos espaces, nous ne faisons pas qu’améliorer le confort : nous faisons grandir l’humain et l’organisation dans un même mouvement.

  • Une bonne gouvernance évite tellement d’écueils…

    La bonne gouvernance : un luxe ou une nécessité ? Beaucoup d’entreprises considèrent la gouvernance comme une contrainte administrative. Pourtant, elle est un véritable levier de stabilité et de performance.

    Sans gouvernance claire : • les responsabilités se diluent, • l’instabilité s’installe, • les risques d’erreurs et de frustrations explosent.

    Avec une gouvernance structurée : • chacun sait à qui il rend compte, • les décisions sont cohérentes, • les projets gagnent en lisibilité et en efficacité.

    La bonne gouvernance ne doit pas être un carcan, mais un cadre simple répondant à des questions essentielles : qui fait quoi, comment, et avec quelle marge de manœuvre.

    En réalité, ce n’est pas une contrainte… mais une condition indispensable au succès durable d’une entreprise.

  • Espaces de travail : quelle stratégie adopter

    Depuis la pandémie, beaucoup d’entreprises tâtonnent dans l’aménagement de leurs espaces : espaces paysagés, télétravail, espaces partagés… mais trop souvent sans réelle vision. Résultat : un « saupoudrage » qui ne convainc ni les équipes ni les dirigeants.

    Concevoir des espaces de travail ne peut pas se limiter à suivre les tendances. C’est une réflexion stratégique qui doit intégrer : • La culture d’entreprise, • L’activité et le marché, • Les attentes des collaborateurs (notamment des jeunes générations), • La stabilité nécessaire à long terme. Un mauvais choix peut générer frustrations et coûts cachés, alors qu’une stratégie claire et constante devient un véritable levier de performance et d’engagement.

    En résumé : mieux vaut prendre le temps de définir une vision solide que de multiplier les ajustements rapides et inefficaces.

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