Business Insights Archives

  • Conceptuellement juste, opérationnellement faux

    Le titre quelque peu barbare de cette chronique cache en fait une réalité qui concerne une certaine partie, pour ne pas dire un certain nombre d’entreprises : le concept est correct, mais sa mise en place ou sa commercialisation est « hors sol ». Attardons-nous aux concepts qui ont atteint une certaine maturité intellectuelle, mais qui ne « décollent » pas sur le plan opérationnel ou commercial. (…) Certains « problèmes » de ce type se retrouvent également dans le secteur tertiaire où l’on constate que les processus et flux sont corrects mais totalement rédhibitoires.

  • La qualité vraie existe-t-elle encore.

    Laisser entendre que la vraie qualité n’existe plus a quelque chose de provocateur. Ce n’est pourtant pas anodin, car dans de nombreux domaines, la qualité de service au sens émotionnel du terme s’est transformée en « pseudo-qualité », qui semble - et c’est dommage - convenir à une grande partie de la population, finalement peu exigeante. A y regarder de plus près, les niveaux de qualité ont fortement augmenté grâce aux seules technologies et à certains processus parfaitement huilés et standardisés. Cette amélioration a permis, volontairement ou non, de réduire la qualité des services rendus par les salariés. (…) Aujourd’hui, en dehors d’un cercle fermé d’entreprises ou de commerces « haut de gamme », le service a souvent perdu ses lettres de noblesse. Pour certains managers, une fois le service délivré conformément au « contrat », le travail est fait, point final. C’est oublier que la forme est aussi importante que le contenu, qui ne demande plus d’effort grâce à la technologie, aux équipements et aux infrastructures, et surtout qui ne différencie plus le produit

  • FM - Pensez long terme est-il encore d’actualité.

    Nous savons qu’il existe un temps long et un temps court, notamment dans les entreprises, même si l’on assiste depuis une dizaine d’année à un changement de paradigme : le temps long ne semble plus disparaître au profit du temps court, voire très court ! Les rythmes de consommation et de production, l’obsolescence programmée, les modèles économiques jouent un rôle prépondérant sur ces modifications. Si d’un point de vue financier, cela peut faire sens, il devient de plus en plus difficile de penser longs termes dans le domaine du Facility Management (FM) et, plus étonnant, dans le secteur immobilier. Ces deux domaines travaillent sur des investissements oscillants entre 5 ans au minimum pour certains contrats FM et plus de 20-30, voire 50 ans, pour les projets de construction.

  • Concepts des espaces de travail et productivité…

    Les espaces de travail ont-ils une incidence sur la productivité ? Poser la question, c’est y répondre, même si d’autres facteurs, comme les outils et la technologie, les processus, la délégation des compétences, etc. jouent un rôle tout aussi important… Les nouveaux concepts d’espaces de travail - qui n’ont plus rien de très « nouveau » d’ailleurs – constituent des facteurs clés de succès, de satisfaction et de productivité : permettre la flexibilité à ses employés dans un environnement beaucoup plus fluide que par le passé, devient un incontournable, toutes générations confondues. Cependant, aborder la productivité des collaborateurs uniquement par le biais des espaces de travail semble un peu court, bien que pour certains responsables d’entreprises, le fait d’acheter quelques meubles « attractifs » chez un discounter et refaire la peinture de la cafétéria constitue déjà un bon de géant vers le futur. La productivité à la place de travail est très difficile à quantifier, car la définition même varie d’une entreprise à l’autre. En outre, les paramètres qui entrent en jeu pour augmenter ou diminuer la productivité sont légion

  • Agir spécifiquement, penser globalement…

    La formule « Penser globalement, agir localement », fait sens en de nombreuses circonstances… A l’exception de produits très spécifiques (on pense au secteur de la technologie et à celui de la « malbouffe »), croire que l’on peut appliquer les mêmes formules dans le monde entier, ou même dans une partie du monde sans en changer une virgule, tient de la gageure, voire de l’irresponsabilité entrepreneuriale. Il est souvent nécessaire d’appliquer des versions « locales » pour coller au mieux avec la réalité économique et les besoins des consommateurs. Bien évidemment, le commerce en ligne bouleverse certains usages en réduisant le monde au niveau d’un « village global », mais également en introduisant une forme d’appauvrissement par « la pensée unique ».

  • Il faut être deux pour danser le tango : en affaires aussi…

    Tout le monde sait qu’il faut être deux pour danser le tango, mais certains oublient qu’en affaires, il faut aussi être au moins deux… Soyons tout d’abord un peu critique avec le monde actuel des affaires. Si certaines transactions, affaires et démarches deviennent – de force, de gré ou de façade - plus éthiques, la jungle existe toujours et même de plus en plus à certains égards. On vent du rêve pour tout et n’importe quoi, quitte à « mentir par omissions, périphrases, raccourcis ou élisions ». L’emballage étant devenu plus important que le contenu et les médias sociaux ajoutant des couches « algorithmiques » tous les jours afin de faire consommer, parler d’éthique à ce niveau revient à vendre de la glace à des esquimaux… Il serait temps de revenir à des bases commerciales plus saine, mais le pouvons-nous, le voulons-nous ? cela n’est pas certain…

  • Le monde du FM se complexifie fortement, mais…

    S’il est un domaine qui évolue très fortement mais à bas bruit, c’est bien le Facility Management (FM).$

    Les nouvelles technologies, l’évolution des formations et le professionnalisme général constituent néanmoins des atouts extraordinaires qui permettent de relever des défis toujours plus nombreux et ambitieux, que cela soit au niveau des exigences des clients et utilisateurs, que des contraintes légales ou des programmes de certifications dans tous les domaines. Selon l’adage, on « ne parle jamais des trains qui arrivent à l’heure ». A ce sujet, les métiers du FM sont extraordinaires, mais également frustrants : des milliers d’opérations sont effectuées jour après jour sans aucun problème et sans que les utilisateurs n’en perçoivent les tenants et aboutissants ; en revanche, à la moindre panne ou à la moindre erreur, le FM est pointé du doigt. C’est peut-être cela la rançon de la gloire… Plus sérieusement, le monde du FM s’est fortement amélioré et professionnalisé ces 10-15 dernières années en termes de qualité, de traçabilité, mais il s’est aussi très complexifié avec la mise en place de toute une série de technologies, allant de programmes IT comme le BIS, BIM, la GMAO, etc., aux détecteurs, senseurs « intelligents » permettant d’atteindre une qualité de services jamais égalée.

  • Positivons malgré tout

    La méthode Coué n’est certainement pas toujours la bonne méthode pour se motiver, mais il faut reconnaitre qu’en ces temps incertains et turbulents, elle peut être un bon antidote à la morosité ambiante. Toutes les informations relatées par les médias sont alarmantes ou peu enclines à nous faire rire : rien ne semble plus fonctionner que cela soit le climat et la nature, la géopolitique et la démocratie ou la santé et les minimums vitaux. En même temps, certaines personnes se bercent d’illusions via les médias sociaux, trouvant dans ce vecteur des milliers d’amis et d’avis positifs engendrés par des algorithmes dont la transparence n’a d’égal que sa perversité. Vivre dans cette bulle artificielle ne constitue pas une solution à terme, même si cela permet probablement d’échapper à cette période anxiogène. Il nous reste donc que la bonne vieille méthode Coué qui nous permet au moins de positiver sans arrière-pensée ni honte. Le mot est lâché : positiver !

  • Quand certains choix dans l’entreprise sont politiques

    Si les petites organisations sont généralement épargnées par les décisions politiques, la plupart des grands groupes sont confrontés à ce vieux démon, qui prend le dessus sur l’opérationnel pour d’obscures raisons. Dans ces groupes ou grandes organisations, il est fréquent d’entendre la phrase “vous avez raison, mais politiquement ce n’est pas défendable”. Que peut faire un cadre - ou pire, un membre du personnel - face à de telles déclarations et à de telles situations ? Pas grand-chose, à moins de vouloir partir en guerre et de risquer de perdre son emploi… Si cette approche “politique” est souvent détestable sur le plan éthique et professionnel, elle est difficile à combattre. Si les solutions ou mesures suivantes peuvent paraître modestes, elles ont le mérite d’exister et de fonctionner selon notre expérience.

  • Quand l’approche trop détaillée finit par tuer l’idée

    Nous avons tous été confrontés un jour ou l’autre à des collègues qui sont des experts en tout et qui prennent les détails pour des finalités. Lorsque cela reste à une échelle « normale », cela est acceptable, voire amusant. Néanmoins cette volonté de tout contrôler et de tout maîtriser jusqu’au dernier détail peut devenir pathologique au risque de bloquer toute idée ou tout projet. Lorsqu’on aborde un projet complexe par les détails, il est presque impossible de le démarrer, de le poursuivre ou pire, de le terminer. En effet, il y a toujours de très bonnes occasions – souvent très factuelles d’ailleurs – pour modifier un projet, le dénaturer voire le suspendre : il faut une force incroyable et une grande résilience pour forcer le destin et ramener le projet à son but initial et le réaliser.

  • Les temps des démocraties et des dictatures

    Même s’il ne s’agit pas d’ajouter de la peur à l’anxiété, la situation géopolitique mondiale est pour le moins préoccupante : ce qui semblait acquis en démocratie est remis en cause par l’inconséquence, le mépris, l’arrogance et une forme de folie de certains dirigeants. Alors que l’écrasante majorité des peuples aspire à la tranquillité et à pouvoir vivre décemment, quelques pervers narcissiques en décident autrement. Pourquoi finalement est-ce si facile à ces va-t’en guerre de mettre leurs plans à exécution ? Le temps long ! Alors que les vraies démocraties vivent, par définition des adaptations, des changements, des remises en question et des élections ouvertes de manière permanentes, les dictatures tissent une forme de toile sur des années, voire des décennies. Ainsi et de manière très schématique et résumée, on peut dire que les démocraties connaissent le temps court, alors que les dictateurs jouent sur le temps long…

  • Le droit à l’erreur existe-t-il encore

    Alors que l’inclusion, la diversité et la pluralité sont prônées et déclamées avec force et slogans, le monde actuel devient de plus en plus intolérant face à l’erreur, à l’approximation et aux options : cherchez l’erreur… La binarité des solutions constitue certes une simplification voire une opportunité pour certains cerveaux de plus en plus « normés » et peu enclin à la réflexion, mais il devient détestable que cette approche du « oui ou non, mais surtout rien d’autre » soient portée aux nues. La tolérance commence par l’acceptation du droit à l’erreur, à l’approximation, aux choix. Il ne s’agit guère d’accepter tout et n’importe quoi, mais bien de disposer d’une marge d’appréciation qui est l’un des fondements de la vie en société. Or, il semble que le principe « qui n’est pas pour moi est (forcément) contre moi » devienne la règle. Les défis géopolitiques et les débats de société actuels en sont malheureusement les exemples les plus crasses. Un de mes anciens mentors m’avait expliqué un jour que pour faire juste, il fallait avoir fait faux et avoir appris de ses erreurs. Ce bon sens semble faire de plus en plus défaut dans le monde professionnel actuel. Le « you are fired » d’un certain ancien président américain fait réfléchir même si cela semble devenir la règle : pour un rien, on change, on élimine, on licencie.

  • Le mélange des responsabilités mène au chaos

    Une grande partie des entreprises veut maîtriser ses processus, la chaine d’approvisionnement et de prestations de bout en bout. Ce cercle vertueux comporte néanmoins des limites que beaucoup trop de sociétés franchissent allègrement.

    Avec tout le respect que l’on doit aux Hautes Directions, croire qu’elles sont capables de tout maîtriser et tout gérer, constitue une vue de l’esprit ou au pire, de l’inconscience.

    Tout d’abord, il faut savoir déléguer les opérations et prestations qui ne font pas partie du « core business » de l’entreprise : des spécialistes externes peuvent apporter une réelle valeur ajoutée dans ces domaines pour autant qu’ils soient gérés avec professionnalisme.

  • Le design est-il compatible avec le fonctionnel

    Le design, dans sa plus pure expression, peut-il être vraiment fonctionnel ? Poser la question, c’est y répondre, au moins en partie.

    Les designers ont pour principale mission d’exprimer leurs sentiments, des visions, de proposer des expériences au travers d’une forme d’art. A l’inverse, lorsque le design devient concept dans le domaine fonctionnel, cela devient beaucoup plus « délicat » même s’il existe des contre-exemples très connus notamment démontrés par nos amis Italiens : de célèbres automobiles, bateaux et certains mobiliers en sont les meilleurs témoins.

    Peut-on appliquer le même principe en matière d’aménagement intérieur ou dans le domaine de l’immobilier ?

  • L’art du compromis à la place de travail

    Nous constatons deux tendances totalement inverses dans le monde du travail : un retour au rigorisme pour certaines choses et/ou un laisser-faire presque inconvenant pour d’autres. Sont-ce les entreprises atteintes d’une forme de délire collectif ?

    Commençons par la première forme car le mode « binaire » semble (re)devenir la norme. Les marges de tolérance deviennent ténues pour ne pas dire inexistantes. Nous sommes parvenus au « juste ou faux » sans aucunes marges. Cela peut parfaitement s’expliquer ou se comprendre pour certains domaines, bien que le côté noir-blanc freine l’efficience et place le bon sens et le pragmatisme dans la marginalité.

    A l’inverse, le modèle participatif – avec tout ce que cela suppose – prend le dessus. Il faut inclure tout le monde pour décider, chercher à considérer tous les avis, même les plus minoritaires, sous peine de se faire accuser de dirigisme aigu. Cette crainte de décider (en argumentant bien évidemment) semble faire de plus en plus défaut chez des managers.

  • Quand l’emballage compte plus que le contenu

    Personne ne peut ignorer que nous vivons une période passionnante, tout au moins étonnante, à bien des égards. Que cela soit dans les domaines politiques, économiques ou même dans le privé et le relationnel.

    Nous sommes arrivés à un stade où la substance et les contenus ont été (très souvent) balayés au profit de la forme et de l’emballage. Le temps semble manquer à toutes et tous pour écouter, dialoguer, argumenter : une vidéo de 90 secondes sur les médias sociaux devient virale, les prises de position à l’emporte-pièce, les « punch line » et les « like » et les « dislike » font partie du quotidien de la majorité de la population. On peut apprécier ou pas, là n’est pas la question…

  • Place de travail : fossé générationnel ou culturel ?

    Un grand nombre d’entreprises du secteur tertiaire ou disposant de grands bureaux administratifs sont confrontées à un dilemme en matière d’espaces de travail. Faut-il s’adapter en fonction des exigences des nouvelles générations ou écouter les « vieux » ? Pour plaisanter, nous pourrions répondre « un peu des deux, mon général » !

  • Externaliser ne signifie pas pactiser avec le diable…

    Externaliser une partie des prestations « non centrales » (« non core business ») de l’entreprise signifie pactiser avec le diable pour certains patrons, tant la perte potentielle de maitrise de l’opérationnel semble représenter une crise existentielle. Il est intéressant de constater que ces mêmes chefs d’entreprises sont capables de faire produire certaines pièces ou partie d’installations ou produits à l’autre bout du monde, mais sont incapables de faire confiance à leurs voisins…

    Que l’on soit clair dès le début : externaliser des prestations ne résout pas tous les problèmes, mais permet souvent de mieux les anticiper, les gérer, les canaliser. A cela, il faut ajouter que si le premier travail d’optimisation n’a pas été effectué par vos soins, ce ne sont pas les prestataires externes qui s’en chargeront pour vous.

  • Qui trop embrasse, mal étreint…

    Je sais, je sais, cette citation est vieillotte, mais elle conserve toute sa saveur et son actualité de nos jours. La notion du temps long et du temps court n’existe pratiquement plus en entreprise, tout devant être effectué rapidement, pour ne pas dire dans la précipitation. Pourquoi pas, si cela permet de mettre tout le monde d’accord et que le personnel n’est pas exagérément mis sous tension inutilement. Que l’on ne s’y méprenne pas, il ne s’agit pas ici de faire l’apologie de la « protection du travailleur » contre le patronat. Il s’agit plutôt de déplorer une nouvelle posture dans beaucoup d’entreprises au niveau du management : il faut tout savoir, tout de suite et dans tous les domaines : ce sont un peu les réseaux sociaux poussés à l’extrême dans l’entreprise. Ne pas savoir quelque chose en qualité de manager est devenu une tare, un manquement, voire de l’incompétence. Et alors ? Doit-on vraiment tout maîtriser à tous les échelons, à toutes les étapes d’un processus ?

  • Débutons 2024 avec enthousiasme…

    Après la trêve des confiseurs, malheureusement de plus en plus théorique dans un monde particulièrement perturbé, nous espérons sincèrement que ce début d’année se présente sous les meilleurs auspices pour toutes et tous. On dit aussi que le passage à la nouvelle année permet de faire des vœux et de prendre souvent de bonnes résolutions. Pour ce faire, il faut regarder 2024 avec enthousiasme et conviction au-delà du verbiage d’usage à cette période. La pression ambiante et les défis sont toujours présents – ce n’est pas un changement calendaire qui va révolutionner le monde en mieux ou en plus mal – mais il faut avoir le courage, l’envie, la volonté de mettre en place des choses positives et, pourquoi pas, essayer de nouvelles approches.

  • Joyeux Noël et Bonne Année…

    Après de nombreux messages et petits articles placés sur ce site durant l’année, il est temps de faire une rétrospective et de se projeter, un peu, dans l’avenir…

    Nous avons essayé d’apporter un éclairage, souvent contrasté, sur les espaces de travail, la manière de travailler, le Facility Management en général avec des angles différents en termes de management, de défis générationnels, de la technologie, etc.

    Avons-nous atteint nos objectifs ? Il semblerait grâce à vous, centaines de lecteurs sur LinkedIn, plateforme de « teasing » pour notre site « spaceonmove.swiss » comportant les articles complets.

  • La tactique avant les connaissances…

    Encore trop souvent, la plupart des grandes entreprises privilégient les connaissances et compétences techniques individuelles, alors que dans la majorité des cas, ce sont les capacités tactiques, la gestion du groupe et de l’approche holistique qui font réellement la différence. A quoi cela est-il dû ?

  • Espaces de travail : la difficulté du dialogue

    Au même titre que dans nos sociétés civiles, les environnements et espaces de travail vivent des transformations extraordinaires liées à toute une série de facteurs sociaux, environnementaux, économiques et culturels.

    La première difficulté provient de la mise en perspective notamment sur le plan temporel. L’immédiateté de l’information et le besoin de résultats, les contacts éphémères et superficiels conditionnent de plus les environnements et les relations de travail.

  • La tactique avant les connaissances…

    Encore trop souvent, la plupart des grandes entreprises privilégient les connaissances et compétences techniques individuelles, alors que dans la majorité des cas, ce sont les capacités tactiques, la gestion du groupe et de l’approche holistique qui font réellement la différence. A quoi cela est-il dû ?

  • Places de travail et technologies en symbiose

    Dans la plupart des articles et interventions récents, le maintien des espaces de travail est très souvent opposé à la technologie, la dématérialisation, la digitalisation de plus en plus considérées comme « invasives ». Doit-on forcément arriver à ces extrêmes, si ce n’est de « faire le buzz » ?

    Chaque révolution industrielle a généré des conséquences très importantes, pour ne pas dire immense, sur les places de travail et leurs environnements, sur les flux des activités professionnelles, sur les qualifications requises et les outils de production. Pourquoi devrait-il en aller aujourd’hui différemment ? Des postes sont perdus alors que d’autres sont créés, des outils d’alors deviennent des reliques de musées au profit de nouveaux beaucoup plus performants et les flux d’activités changent de nature, de lieux.

  • Incidences du travail hybride

    De nombreuses études ont été maintenant publiées sur le travail hybride et ses incidences ou conséquences.

    Si certains aspects « intramuros » à l’entreprise, comme

    • La modification de la manière de collaborer, • Le changement de design des espaces de travail, • Le style de management,

    Semblent évidents pour la plupart des acteurs du monde professionnels, d’autres sont moins directement perceptibles. Plusieurs études de l’Université de Stamford notamment, montrent ces autres aspects, comme les impacts sur les trajets, les lieux de travail et de résidence, etc.

    Une de ces études parues en mars 2023 relèvent notamment que la création de startups est facilitée et le nombre de licenciés jouant du… golf en milieu de semaine a doublé !

  • Billet d’humeur : les civilités au bureau

    Ah, me direz-vous, encore un de ces vieux croutons qui ne comprend pas que le monde professionnel a changé ! Eh bien oui, j’assume volontiers la notion de vieux crouton, mais cela ne m’empêche pas de m’interroger sur certaines pertes de civilités… Vous connaissez certainement des collègues qui sont au bureau, certes pour travailler, mais qui ne se préoccupent guère de l’environnement dans lequel ils évoluent dès que cela ne les concerne pas directement. Vous voyez certainement de qui je veux parler : David qui se détourne de la machine à café dès qu’il voit que le réservoir d’eau est vide; Marcel qui utilise le dernier coupon de papier WC, mais qui n’a pas l’idée de placer un rouleau neuf dans le support alors qu’il y en a au moins 3 dans la réserve; Marie qui considère le lavabo comme une piscine; Julie qui monte dans l’ascenseur que vous souhaitez aussi prendre, mais qui appuie sur le bouton de fermeture de la porte en vous souriant bêtement; enfin Robert qui provoque le bourrage de l’imprimante mais qui « oublie » de réparer ou d’annoncer la panne, repartant à sa place en catimini. Cela ne vous est jamais arrivé ? allez, allez…

  • La technologie, oui ; la sur-ingénierie, peut-être pas…

    Le domaine du Facility Management a vécu une révolution ces dix dernières années grâce aux nouvelles technologies et à l’introduction de nouveaux applicatifs. Alors qu’aujourd’hui, presque tout est possible dans ce domaine, quand et où ne pas aller trop loin ? Il n’est nullement question ici de remettre en cause les énormes progrès effectués en matière de maintenance, de services aux utilisateurs et l’augmentation de l’efficience obtenue dans les bâtiments grâce aux outils technologiques qui permettent de détecter beaucoup plus rapidement et précisément les pannes, les lacunes, les inefficiences. La question se pose plus de savoir quand et où ne pas aller trop loin en matière d’ingénierie et technologie. Il est vrai que beaucoup de spécialistes sont fans – ou pour le moins très heureux - de disposer de ces nouveaux outils et applications qui permettent de visualiser le bâtiment en 3D grâce aux jumeaux numériques des bâtiments, de disposer des indicateurs clés grâce à un seul tableau de conduite, etc. et de répondre ainsi très rapidement aux exigences des utilisateurs, exigences qui ont cru exponentiellement. Il ne faut plus savoir comment mais combien et avec quelle granularité les informations sont et demeurent pertinentes.

  • Je ne vais plus au bureau, et encore moins le vendredi…

    Pourquoi encore aller au bureau et surtout le vendredi ? Beaucoup se posent la question de la pertinence d’une telle approche: la solution est un peu plus complexe…

  • Le principe de la chaise vide…

    Autant le dire d’entrée, nous ne sommes pas des adeptes de « la chaise vide », quelles que soient les circonstances ou les risques.

    Au travers de divers dossiers, mandats, projets auxquels nous avons participé, il a été fort désagréable de constater que cette pratique – quelque peu discutable – devenait monnaie courante, respectivement était pratiquée par certaines personnes ou groupes de personnes précises.

    Après réflexion et observation, nous avons constaté que les personnes pratiquant cette approche de la “chaise vide” le faisaient rarement par manque de temps ou par conflit d’agenda, mais beaucoup plus souvent par tactique, par politique, voire - et c’est plus grave - par incompétence. Evoquons les raisons les unes après les autres.

  • La vie professionnelle est un marathon, pas un sprint

    La vie professionnelle a fortement évolué ces dernières décades et si les longues carrières dans une même entreprise deviennent des exceptions, elle n’en demeure pas moins un marathon.

    Au-delà des exigences des collaboratrices et collaborateurs qui diffèrent fortement avec leur âge, – après une certaine impétuosité de la jeunesse fait place une forme de stabilité souhaitée – il est important de se projeter sur le moyen et long terme. A ce sujet, on constate souvent une confusion entre penser à long terme et agir selon ce même modèle.

    Il devient difficile aujourd’hui de se projeter dans une perspective à moyen ou long terme tant l’environnement, les contraintes, les exigences, les possibilités évoluent à un rythme très soutenu. Ceci n’empêche nullement les individus d’avoir une vision sur ce qu’ils souhaitent faire ou atteindre.

  • Eloge à la lenteur

    Faire du bruit pour faire du bruit, agir dans la précipitation, surfer sur les thèmes « porteurs » sans les approfondir devient une tendance générale. Sont-ce les réponses adéquates aux défis actuels ? Des doutes sont permis à l’aune de certains constats… Vouloir mettre en avant une certaine lenteur et un temps de réflexion génère automatiquement des critiques ou des sarcasmes des partenaires, des concurrents, voire de pays limitrophes. Pour beaucoup, prendre du temps - être très « suisse » en quelque sorte - c’est être lent et ennuyeux. Est-ce vraiment une tare ? Dans la plupart des grands projets ou des initiatives importantes, les décideurs aspirent à des résultats dans les plus brefs délais. Pousser l’organisation dans ses limites ou hors de sa zone de confort présente de nombreux avantages. Néanmoins, le sens de l’urgence ne doit pas être confondu avec la précipitation.

  • Beaucoup de managers, peu de leaders…

    La qualité d’un leader ne se mesure malheureusement pas à la quantité des cours, séminaires ou autres formations suivis au cours de sa carrière. A fortiori, cela s’applique aussi aux nombreux managers qui gravitent – le terme est volontairement provocateur – dans les entreprises.

    La plupart des entreprises commettent régulièrement deux erreurs majeures dans le choix de leurs dirigeants : choisir la ou le plus diplômé(e) et/ou la ou le plus compétent(e) dans son domaine pour la ou le « parachuter » chef(fe) d’une entité. C’est confondre qualité technique et qualité managériale.

    En fait, ce sont des métiers totalement différents qui demandent des qualités ne faisant pas appel aux mêmes compétences. Si le manager technique est essentiel aux rouages de l’entreprise et représente souvent « LA » ou « LE » spécialiste de référence, il ne faut (presque) jamais lui confier une responsabilité de conduite : c’est courir à la catastrophe pour la personne concernée et pour l’entourage.

  • Keep it simple : La sur-ingénierie est-elle une chance ou un danger ?

    Pourquoi certains pays et entreprises s’en sortent mieux que d’autres économiquement et opérationnellement alors que leurs fondamentaux sont pratiquement les mêmes ? Il existe, bien évidemment, toute une série de paramètres et de facteurs qui jouent un rôle mais un semble particulièrement intéressant à observer : la sur-ingénierie. Par culture ou par essence, certains pays ou grands groupes développent des systèmes, des processus, des organisations complexes qui deviennent des structures quasi autoportantes. Que veut-on dire par cela ? Dans un pays de PME comme la Suisse, l’efficacité et la simplicité, le fait d’aller à l’essentiel de manière pragmatique et souple sont des valeurs cardinales. Encore faut-il que le cadre législatif et réglementaire le permette, ce qui est bien souvent le cas en comparaison internationale. On pourrait résumer cette approche par le fameux « keep it simple ».

  • Transparence et discrétion : antinomique vraiment ?

    Dans notre monde ultra connecté, la confusion règne en matière de communication. Certaines personnes ou entreprises mettent la transparence et la discrétion en opposition alors que les deux peuvent parfaitement se compléter grâce à un minimum de subtilité et de doigté.

    En quelques années, les médias sociaux ont transformé le monde en une grande cour de récréation ou les invectives, les désinformations, les théories les plus hasardeuses, les personnes mises en pâtures ainsi que les provocations sont quotidiennes.

    On ne trie plus – ou on ne sait ou veut plus trier – selon l’importance et l’urgence : tout est « balancé » comme un tout. La présomption d’innocence exigée de tous est totalement bafouée alors que nous savons que lorsqu’une information est diffusée, juste ou fausse, c’est celle-ci qui sera retenue…

    Il n’échappera à personne que les entreprises, petites ou grandes, doivent aujourd’hui être parfaitement transparentes sur leurs activités, leurs gouvernances, leurs modes de fonctionnement. A l’inverse, il ne viendrait à l’idée de personne d’exiger de leur part la publication de secrets de fabrications, des avantages concurrentiels. Ainsi, une entreprise peut être transparente tout en agissant dans la discrétion. Il s’agit ici d’un équilibre subtil à trouver.

  • La place de travail comme un tout

    Dans un monde de plus en plus fractionné et divisé, on arrive même à aller dans cette direction dans le domaine des espaces de travail.

    L’environnement politique général penche vers des divisions et les extrêmes alors que le consensus et le compromis devraient être des valeurs cardinales. Il est vrai que la médiatisation et la mise en avant du « moi » ne prêche pas pour la voie médiane, tant celle-ci peut paraître ennuyeuse pour beaucoup : le spectacle doit continuer…

    En y pensant d’un peu plus près, on semble revenir à des périodes et principes qui semblaient éculés et à jamais terminés, ceux inspirés du stakhanovisme dans les années 30 ou du taylorisme de la fin du 19ème siècle, qui visaient à optimiser le travail jusqu’à l’extrême. Lorsqu’on se penche sur les souhaits des générations Y et Z, nous sommes très loin du compte…

    Dans les entreprises tertiaires européennes, les défis technologiques, la complexité des affaires et la division extrême des responsabilités entre unités s’ignorant, le fait de penser l’espace de travail comme un tout devient une illusion, voire un crime de lèse-majesté.

  • Le « cas » de la carte de vœux

    Le titre de mon post ainsi que son contenu vont certainement surprendre, même s’il n’y a, à preuve du contraire, aucune raison de refuser de parler de cartes de vœux en avril !

    Vous l’aurez certainement compris, la carte de vœux n’est qu’un prétexte pour introduire un sujet un peu plus « sérieux » à savoir les attentes que l’on place dans ses interlocuteurs.

    Je reviens rapidement à mes cartes de vœux. Depuis plusieurs années et à titre d’exemple, ce sont environ 80% de mes petits messages bien sagement envoyés au milieu du mois de décembre qui ne reçoivent ni commentaires, ni réponses, ni signes de vie des destinataires.

  • L’emballement de la pensée…

    L’emballement médiatique et les propos peu amènes autour de la reprise de Crédit Suisse par UBS le dimanche 19 mars 2023 appelle une réaction. Constatons tout d’abord la naissance spontanée de nombreux spécialistes économiques et en gestion bancaire, chacun ayant son interprétation, ses jugements alors que la plupart des personnes, ne leur en déplaise, n’y connaissent rien ou presque. Comparer la situation de 2008 avec celle d’aujourd’hui constitue une erreur car beaucoup a été entrepris dans le domaine de la gouvernance et dans les contrôles depuis près de 15 ans. En outre, c’est oublier que le déclencheur des derniers troubles autour de Crédit Suisse a été la faillite d’une banque régionale aux Etats-Unis et la perte de confiance des investisseurs dans le système bancaire en général. Peut-être que les solutions envisagées n’étaient pas les bonnes à l’époque : on est toujours plus intelligent après…

  • Tentons de jouer « long terme »…

    Nous le savons bien, il devient de plus en plus difficile de faire des prédictions et d’établir des plans à moyens et longs termes dans les entreprises. Parler d’une planification à 10 ans aujourd’hui, c’est prendre le risque de passer pour un doux illuminé, voire un fou dangereux…

    Ecartons de notre réflexion les grands projets qui prennent des années et qui font l’objet de planifications à 15-20 ans : cela semble compris par la plupart des interlocuteurs et du public : Les transversales ferroviaires alpines en Suisse (NLFA), la planification de quartiers, la transformation d’un aéroport, etc. en sont de bons exemples

  • Espaces de travail & Flexibilité

    L’écrasante majorité des acteurs et spécialistes actifs dans le monde des espaces de travail demeure perplexe : il ne devrait plus être nécessaire de rappeler aujourd’hui l’importance de disposer de concepts attractifs, sécures et efficients tant les médias, les réseaux sociaux et les entreprises ayant vulgarisé ce thème à l’envi. Or la réalité est bien différente. Il semble que nous nous trouvions toujours confrontés aux réflexions éculées allant de « cela a été jusqu’à maintenant » en passant au « ce n’est pas nécessaire d’investir là-dedans » en passant par « nous savons comment procéder ». Soyons franc : si certains experts ou consultants cherchent à exploiter le marché, la grande majorité des acteurs souhaitent mettre à disposition leurs expériences, leurs vécus, leurs savoir-faire car elle est convaincue que le thème est très – trop – sensible pour pouvoir être abordé uniquement en interne et ce entre deux séances de travail… La pandémie, certaines « nouvelles » restrictions, les changements générationnels et les contraintes des marchés demandent une adaptabilité et une réactivité redoublée de la part des entreprises.

  • Les moyens de sa politique

    La formule est archiconnue mais le constat est amer : de nombreuses entreprises ne sont pas prêtes à mettre les moyens et les ressources nécessaires afin d’atteindre certains objectifs.

    La grande majorité des patrons indiqueront, à juste titre, qu’il faut se focaliser sur 2-3 objectifs principaux et investir dans ceux-ci. La formule a tout pour séduire naturellement mais c’est oublier un peu vite que d’autres aspects de l’entreprise doivent aussi faire l’objet d’une attention particulière.

    Bien malin celui qui peut indiquer quels secteurs doivent être prioritaires, chaque entreprise ayant ses propres objectifs, chances, défis et opportunités. On peut néanmoins sans trop de difficulté indiquer que la plupart des « business plans » focalisent les efforts sur les activités principales (« core business ») délaissant les activités de supports (« non core »), voire en leur mettant une pression très forte sur les coûts et les ressources.

    Est-ce toujours le bon calcul ? Permettez-nous d’en douter…

  • Allo Docteur, mes employés ne reviennent pas au bureau…

    Est-ce grave Docteur si mes employés ne veulent pas revenir au bureau ?

    Cette phrase sous forme de plaisanterie pourrait bien cacher une vérité un peu plus délicate à traiter au niveau de certaines entreprises du secteur tertiaire.

    Il n’est pas rare de constater que des employeurs font face à une « désertion incontrôlée » des espaces de bureaux depuis la reprise « post-COVID ». Est-ce grave ou peut-on gérer cette situation de manière proactive et pragmatique ?

    Poser la question, c’est y répondre au moins partiellement. Tout d’abord, rien de sert de paniquer à l’idée que des collaboratrices et collaborateurs aient trouver un autre rythme de travail, combinant présentiel et distanciel de manière souvent efficace, tant pour l’employé que pour l’employeur. Encore faut-il trouver le bon mode opératoire afin que chacun y trouve son compte.

  • Génération Z : je suis « Tiktok » mais ne connais pas « Office »…

    La génération “Z” - les jeunes nés entre 1997 et 2010 - semble être une grande consommatrice et utilisatrice de “Tiktok”. Chaque génération a naturellement ses “marqueurs d’histoire”, et ce média social en est certainement un pour cette génération. Il serait totalement déraisonnable pour le “vieil homme” que je suis d’oser prendre position pour ou contre un tel outil, ou de critiquer son origine ou son contenu… Cependant, un constat s’impose lorsqu’on interroge les entreprises de toutes tailles qui emploient des jeunes n’ayant pas suivi de formation commerciale (pour ces derniers, cela fait partie du cursus) : la génération Z semble ne pas connaître ou peu les tableurs, Word, les outils de présentation, bref, le monde “Office”. Est-ce un problème Docteur ?

  • L’information en entreprise et le pouvoir…

    Depuis des siècles, celui qui maîtrise l’information et la communication détient souvent le pouvoir…

    Les exemples dans le domaine politique sont légion. Cette pratique élevée au « niveau de l’art » par la plupart des dictatures ou régimes s’en approchant dangereusement n’en n’est pas pour le moins absente dans les entreprises…

    Maîtriser l’information est essentiel dans le cadre professionnel : l’anticipation, la préparation et la gestion de la communication sont de plus en plus importants face aux défis nombreux et variés. L’information externe est régie selon des règles et des pratiques bien connues des professionnels de la communication.

    La communication interne est souvent beaucoup plus aléatoire et les pratiques diffèrent beaucoup d’une entreprise à l’autre. A ce sujet, il est intéressant de constater que la transparence est souvent plus grande aux niveaux hiérarchiques élevés de l’entreprise que dans les échelons intermédiaires ou inférieurs. A quoi cela peut-il tenir ?

  • 140 caractères ou le début du manichéisme en entreprise

    Dans le cadre de son emploi, nombreux sont ceux qui se sont vu reprocher, à tort ou à raison, de trop développer leurs pensées dans une présentation, un courriel ou un simple rapport. Pour couronner le tout, Twitter a introduit en 2006 un nouveau standard en matière de brièveté : 140 caractères, pas un de plus…

    Les pressés, les agités ou les positifs souligneront que l’on peut dire déjà beaucoup en 140 caractères. Bien évidemment, mais c’est un peu court – c’est le cas de le dire !

    Maîtriser la synthèse ou de savoir résumer un propos en une phase est définitivement un art que peu de personnes maitrisent. Nous ne pouvons qu’être admiratifs lorsque nous avons le plaisir de les entendre ou les lire, mais les dérapages existent et certaines démocraties, dont les Etats-Unis, en souffrent.

  • Places de travail : être conséquent jusqu’au bout…

    En Suisse, nous avons un attachement historique et culturel au compromis avec les résultats très positifs et constructifs que l’on connaît, n’en déplaise à certains…

    Dans le domaine des espaces de travail, ce compromis n’est souvent pas acceptable, tant du point de vue financier ou de l’efficience que vis-à-vis du management et des collaborateurs.

  • C’est quand on n’a plus rien qu’on se rend compte de ce qu’on avait…

    Doit-on obligatoirement passer par cette étape qui consiste à perdre beaucoup, voire tout, pour apprécier ce que l’on a ou avait ? Certains ont une plus grande propension que d’autres à devoir perdre pour réaliser tout ce qu’elles avaient. Sans rentrer dans des réflexions philosophiques du niveau d’une conversation du café du commerce, force est néanmoins de constater que nos sociétés occidentales et nos environnements professionnels notamment ont atteint - dans la très grande majorité - un niveau qualitatif et quantitatif que d’autres parties du monde et les précédentes générations pourraient envier à dessein.

  • Quelle motivation pour quel travail…

    Les salaires, la juste reconnaissance du travail et le sens donné aux activités professionnelles sont des domaines difficiles à appréhender car il s’agit d’aspects très personnels, au moins en Europe.

    En fonction de la génération à laquelle il appartient, l’employé a des définitions et des perceptions différentes par rapport à la reconnaissance et le sens du travail, le tout étant lié à l’activité elle-même, aux attentes personnelles, aux capacités de chacun, à l’éducation et peut-être au niveau de responsabilités.

    En outre, les attentes des uns et des autres diffèrent à chaque période de la vie : ce qui semble important lorsqu’on est jeune perd de son acuité à la fin de sa vie professionnelle et inversement.

    Néanmoins, si les générations précédentes « vivaient pour travailler », les générations Y ou Z ont une approche beaucoup plus « détachée » ou « pragmatique » par rapport à la notion du travail.

  • Précipitation, réactivité et exactitude : éternels conflits…

    Il est difficile de concilier une excellente réactivité avec une grande exactitude dans le domaine de la communication. Il s’agit souvent d’un conflit tant les buts recherchés et, les intervenants ont des objectifs divergents voire antinomiques.

    Les situations de crises ou très conflictuelles en sont d’excellents exemples. En effet, concilier la mise à disposition des informations lorsque celles-ci sont forcément partielles, lacunaires et évolutives, savoir quand et comment communiquer dans ces situations, constituent certainement des défis parmi les plus difficiles à relever. Une formation spécifique – indispensable aujourd’hui - permet souvent de réduire les risques, le stress ou les erreurs de communication.

  • C’est le ton qui fait la musique…

    Tant à passer pour un vieux croulant cacochyme ne comprenant décidément plus rien à la vie professionnelle actuelle, autant y aller gaiement et en enfonçant même le clou : la courtoisie, l’empathie n’a plus cours : on est efficace jusqu’au bout, avec tout ce que cela comporte… Commençons par donner quelques exemples : on tutoie spontanément le client potentiel dans certaines échoppes à la « cool attitude » ; les formules de politesse dans un courriel ne servent à rien ; sous prétexte d’efficacité, on jette aux oubliettes toute structure d’un message ; on rentre dans une salle de réunion sans dire bonjour, etc.

  • Le monde du travail et la communication…

    Dans un monde hyper connecté et hyper médiatisé dans lequel chaque image, chaque acte, chaque geste est analysé, commenté, critiqué, il est intéressant, voire effarant de constater comme la communication dans le monde du travail est finalement peu valorisée ou trop peu enseignée au niveau du management. Combien d’erreur de « casting », de frustrations, de ratages ne sont-ils pas rapportés chaque jour par des collaborateurs ou des chefs des niveaux intermédiaires par suite d’erreurs de communication digne d’un débutant dans le domaine des ressources humaines. Soyons un peu provocateur en disant que le monde du travail devient bipolaire : d’un côté, il prône l’intégration, l’inclusion, le partenariat et de l’autre, il oublie les codes de communication les plus élémentaires.

  • Ego et contre-pouvoir ne font pas bon ménage…

    On le sait depuis longtemps, les egos (trop) fortement développés ne font pas bon ménage avec la contestation. Ceci s’applique également dans le monde professionnel naturellement.

    Diriger une entreprise demande toute une série de capacités assez exceptionnelles dont l’enthousiasme, voire la ferveur font parties. Mais au-delà, de la nécessaire passion pour ces activités, l’exercice du pouvoir engendre souvent un développement disproportionné de l’égo chez certains dirigeants.

    Le chef en question est-il seul responsable de ces « dérapages ». A y regarder de plus près, la réponse est naturellement non. En effet, les circonstances, la gouvernance mais surtout l’entourage direct contribuent à renforcer une tendance à l’égocentricité déjà préexistante.

  • Entonnoirs et largeur des corridors…

    Le titre interpelle à dessein, mais il cache surtout deux sujets qui semblent de plus en plus récurrents voir clivants dans le monde professionnel : le rétrécissement des esprits et des compétences. Il fût un temps où la marge de tolérance dans le domaine des affaires était très – trop - large et une forme de laxisme généralisé existait dans le paysage professionnel. Les règles orales étaient légions, l’application des principes un peu aléatoire alors que la confiance et l’esprit « clanique » étaient de règle. Il ne s’agit ni de dénigrer ces temps-là ni de vouloir revenir en arrière, mais bien de savoir comment ces pratiques ont évolué. Est-ce pour un mieux ou un pire ? Les deux en fait…

  • Changement de modèle

    Décidément, le monde du travail vit une révolution douce, mais une révolution quand même.

    L’avènement du modèle hybride (présentiel et distanciel), le fait que beaucoup d’employés souhaitent réduire leurs temps de travail ou changer d’orientation après la pandémie et le fait que la jeune génération veuille donner beaucoup plus de sens à ses activités en mettant le salaire en 4ème ou 5ème position des exigences par exemple, montrent que les entreprises doivent se réinventer rapidement.

    Sont-elles à même de répondre à toutes ces exigences et le veulent-elles vraiment ?

    Les pouvoirs d’innovation, d’adaptation et d’anticipation constituent souvent l’ADN des entreprises prospères et il ne faut souvent pas beaucoup de moyens financiers : la clé se trouve au niveau du management et à sa capacité à développer des solutions pragmatiques dans un environnement favorable aux collaborateurs.

  • Savoir les écouter

    La plupart des entreprises évoquent le changement générationnel avec plus ou moins de passion et de compréhension. Le font-elles parce que c’est « tendance » ou ont-elles une réelle préoccupation vis-à-vis des générations d’aujourd’hui et de demain ? A constater la manière dont sont prises les décisions, le manque d’anticipation et d’inclusion face à des souhaits, demandes ou autres questionnements des jeunes générations, on peut aisément en douter. Que le sujet ne soit pas simple à traiter fait certainement partie du jeu et nul n’a certainement « la » bonne solution pour tenir compte des fossés générationnels qui se creusent dans les milieux professionnels. Le simple fait de refuser l’évidence que la pandémie à fondamentalement accéléré la transformation vers un monde du travail hybride n’en n’est qu’un exemple…

  • Savoir bien grandir n’est pas donné à tout le monde…

    Il est intéressant de constater que le milieu professionnel réserve parfois les mêmes défis que ceux que nous traversons en qualité d’individus à savoir… savoir grandir et évoluer. Combien d’entreprises – notamment des PME - éprouvent de gros problèmes lors de leurs croissances organiques importantes ou lors de fusions ? Il n’existe certainement pas de chiffres officiels à ce sujet, mais ce thème revient lors de discussions informelles dans les divers cercles économiques. (…) Il est constaté qu’avec le changement d’échelle de l’entreprise, la forme prend souvent le pas sur le fond. Ceci peut être particulièrement pervers et détourner les actions de l’objectif premier si cela n’est pas maîtrisé. Le changement de taille oblige naturellement à modifier la communication, certains processus mais il est important que le contenu demeure synchrone avec la stratégie.

  • Le courage des décisions

    Prendre une décision, cela signifie s’exposer, montrer une facette de soi-même qui n’est peut-être pas en phase avec ce que l’on veut projeter, c’est finalement accepter de déplaire un peu ou beaucoup…

    Certaines théories du « marketing managérial » moderne semblent indiquer qu’il faut être inclusif, tolérant, conciliant, pour ne pas dire mou afin de contenter le plus grand nombre et ne surtout froisser personne. Il y aurait des lustres que cela serait appliqué dans la plupart des entreprises si la recette était aussi simple à mettre en place…

    Que l’on ne se trompe pas sur ces propos : il faut bien naturellement inclure, accepter l’erreur, tenir compte des avis contraires voire contrariants : c’est grâce à cela qu’une forme d’humanité peut perdurer dans les entreprises et que le développement de chacun est possible.

  • Anticiper les changements : pas très glamour, mais tellement nécessaire…

    La phrase d’Emile de Girardin (1802-1881) « Gouverner, c’est prévoir. Ne rien prévoir, ce n’est pas gouverner, c’est courir à sa perte » est très connue et elle demeure pleine d’actualité dans le monde du travail.

    Il est intéressant - pour ne pas dire surprenant - de constater que certains chefs d’entreprises n’ont pas encore compris qu’il fallait anticiper et imaginer l’inimaginable non pas pour les trois prochains mois mais pour les prochaines années.

    Ceci est d’autant plus interpelant après avoir traversé une pandémie, assisté à des attaques cyber de plus en plus fréquentes et voir, avec horreur, une guerre se produire en Europe.

  • Places de travail hybrides : Des règles soit, mais pas trop…

    Dans le monde du travail, la réalité a dépassé la fiction : toutes les entreprises qui le peuvent vont maintenir le fonctionnement de leurs espaces de travail en mode hybrides. La faute à la… pandémie ! Il ne sert à rien de savoir si c’est le management ou les employés qui poussent cette solution, l’essentiel étant qu’elle réponde aux souhaits des uns et des autres. Si l’efficience et bonne voire meilleure, le patron sera content et si l’organisation du « worklife balance » est garanti, c’est tout le personnel qui va applaudir. Tout semble donc aller dans le meilleur des mondes au sein des entreprises, mais il ne faudrait pas aller trop vite car les dérapages sont vite arrivés : le dernier en date semble être la volonté du management et des RH de fixer des règles très (trop) strictes en matière de travail en distanciel notamment.

  • Le plus beau bureau du monde n’est rien sans…

    Les grandes entreprises optent souvent pour des bâtiments aux architectures marquées situés dans des lieux représentatifs pour leurs sièges ou pour leurs succursales clés.

    Au-delà de l’image et du message destinés aux clients et au marché, les dirigeants indiquent souvent qu’il « faut offrir le meilleur aux collaborateurs » dans ce domaine. Comment ne pas adhérer à une telle approche, même si cela ne fait pas tout, loin de là…

    Avec la pandémie, le monde du travail « hybride » (présentiel-distanciel) est devenu un « standard » pour beaucoup d’entreprise : les espaces de travail ont soudain pris une importance jamais égalée.

  • L’empathie et le monde des affaires

    On sait depuis longtemps que l’empathie et le monde des affaires ne font souvent pas bon ménage, mais il semble aujourd’hui que cela mène de plus en plus souvent au divorce… Le monde de l’entreprise n’a jamais été un monde d’insouciance, et il faut souvent un fort caractère ou être un conquérant pour réussir à positionner son entreprise sur un marché devenu de plus en plus concurrentiel. On pourrait rétorquer que “c’est la vie, mon brave Monsieur”, bien qu’il n’ait jamais été interdit d’avoir un minimum d’empathie ou de sens de la mesure face à ses clients, ses fournisseurs ou ses concurrents.

  • FM et espaces de travail : « Bienvenue » dans le métavers

    Le temps où un fruit était encore un simple fruit et une entreprise était encore une entreprise réelle semble s’éloigner : grâce – ou à cause – du métavers tout ceci sera bientôt du passé : on vivra tous dans un monde parallèle. Quelle chance diront certains, tant leurs mondes réels sont tristes, pauvres ou désolants mais beaucoup d’entre nous préférerons encore le monde réel, malgré toutes les contraintes et les défis, car c’est tellement captivant et beau ! L’idée ne consiste ici pas à confronter les deux mondes : il faut simplement évaluer les atouts et contraintes d’une approche plus « virtuelle ». Ce « nouveau monde » permettra peut-être d’étudier des pistes, tels comportements, telles solutions sans avoir à les « jouer pour de vrai » avec toutes les conséquences que cela peut avoir.

  • Le FM doit demeurer une aventure humaine

    Qu’il est loin le temps d’une approche empirique pour traiter les activités du Facility Management (FM). De nombreuses formations, notamment celles proposées par IFMA ou par d’autre organisations régionales, offrent depuis des bases solides pour les spécialistes de ce domaine depuis de nombreuses années. Comme d’autres secteurs, le FM s’adapte aux nombreuses révolutions technologiques et techniques ainsi qu’à de nouvelles méthodes de travail ou d’organisation. Un point demeure néanmoins central dans les activités FM : le facteur humain dont les tenants et aboutissants tiennent parfois de l’aventure…

  • Travail en distanciel : le problème du management

    Depuis le COVID 19, le travail en mode « hybride » semble s’être bien installé dans la plupart des entreprises qui peuvent le pratiquer. Mais qu’en est-il de sa gestion et des compétences du management en la matière ?

    Beaucoup trop d’entreprises ont déclaré le « télétravail » comme disposition de base sans en fixer les contours ni accompagner le management et le personnel. Or, il ne s’agit pas d’une science infuse : cela s’apprend !

  • Facility Management : le changement d’échelle

    On parle rarement des trains qui arrivent à l’heure alors qu’il s’agit – en tout cas en Suisse – de la très grande majorité des cas. Cette formule est également valable pour les entreprises : la majorité d’entre elles connaissent une constante voire forte croissance du chiffre d’affaires et des volumes…

    Cette progression des commandes, des volumes et/ou du personnel s’accompagne souvent de défis sous-estimés : • Comment augmenter les états de personnel sans déstabiliser l’équilibre financier : avec du personnel fixe, temporaire ou les deux ? • Comment augmenter les espaces d’activités ou de stockage en maintenant le bon équilibre entre les charges fixes et des revenus potentiellement variables ? • Peut-on conserver la structure organisationnelle et la répartition des tâches lors d’une forte croissance ? et si non, comment procéder ? • Peut-on conserver l’approche immobilière, des espaces de travail et du Facility Management (FM) avec un changement de taille d’entreprise ?

  • Les générations Y et Z et leurs relations au travail

    Il s’agit certainement d’une question liée à ce que certains qualifient « d’âge avancé », mais les générations Y et Z n’en finissent pas de nous surprendre…

    Leur rapport à la société, à la famille, au travail et à l’argent notamment est souvent surprenant : Il faut être solidaire mais seulement avec sa communauté, on recompose sa famille selon des nouveaux codes et tant pis si grand-mère n’en fait pas partie, le travail n’est important que s’il permet d’apprendre, enfin, on trouve que l’argent est sale, mais on est content d’en avoir pour acheter ce que l’on veut…

  • Workspace et FM : Flexibilité maximale demandée

    A bien des égards, la pandémie a forcé les autorités, les citoyens, les entreprises, les collaborateurs et les clients à se réinventer et à trouver des parades, plus ou moins réussies, pour traverser cette période particulièrement unique…

    Pour les entreprises, le choix parfois contraint, d’introduire le télétravail, le modèle hybride ou toutes autres solutions n’a pas été simple. Entre les exigences techniques, humaines, organisationnelles et les délais parfois chamboulés, les patrons ont dû jouer à fond la carte de la « gestion de crise ». Les collaborateurs et les clients, dans la plupart des cas très résilients, ont suivis.

    Maintenant, il faut planifier un retour à la nouvelle normalité pour 2022 en jouant à fond avec la carte de la FLEXIBIILITE.

  • Démarrer l’année en présentiel ou distanciel

    L’année 2021 a constitué un défi permanent en matière d’espaces de travail : présentiel, distanciel, re-présentiel, distanciel un peu, beaucoup, pas du tout. Bref, les RH et les logisticiens ont dus utiliser la calculette pour trouver « la » bonne solution. Espérons que 2022 puisse nous épargner ces savants dosages… Mais au-delà de la pandémie, beaucoup d’entreprises ont réinventé les espaces de travail. Les solutions sont aussi diverses que les branches d’activités mais chaque manager a tenté de trouver la bonne formule. Qu’en sera-t-il pour 2022 ? Poser la question, c’est presque y répondre ! Si certains patrons aspirent à revenir « dans le monde d’avant », force est de constater que la plupart des managers ont opté pour une solution de compromis. Selon pas mal d’experts en Suisse et en Europe tout au moins, la solution « 3 jours en présentiel et 2 jours en distanciel » semble tenir la corde.

  • Croissance éthique contrôlée : places de travail et FM

    Beaucoup d’experts s’accordent à dire que les conséquences de la décroissance seraient catastrophiques à bien des égards car elle entraînerait notamment encore de plus grandes disparités entre les gens et les peuples.

  • Nouvelle normalité : tous gagnants

    Nous ne sommes pas encore au bout de la pandémie et nous aurons, malheureusement, droit à quelques surprises. Aussi, vaut-il mieux se préparer dans la durée. Et si la nouvelle normalité des modes et espaces de travail pouvait ne faire que des gagnants ? Les crises permettent souvent de remettre à plat certains dogmes, certaines pratiques et obliger à se poser les bonnes questions. L’objectif de toutes et tous, entreprises comme employés, consiste à être efficace et efficient, à réduire les risques et optimiser les « temps perdus ». Le modèle de travail « hybride » (présentiel / distanciel) – en tout cas pour les entreprises du secteur tertiaire et les services administratifs - permet de cocher toutes les cases.

  • Espaces de travail et présence du management

    Les lieux de travail, que cela soit en présentiel ou en distanciel, ne sont pas des espaces de liberté comme chacun le sait, mais destiné à produire de la valeur pour l’entreprise en contrepartie d’un salaire : c’est la base même du contrat de travail… De nombreux managers semblent avoir oublié leurs rôles : former, conduire, stimuler, encourager, soutenir et décider notamment, n’est-ce pas la mission première d’un chef ? Ces « oublis » semblent notamment plus visibles depuis la pandémie et l’introduction souvent forcée du travail en distanciel.

  • FM & Workplace : Après le spectacle, la réalité constructive

    La COP26 terminée, vive la COP27…

    Après le « spectacle » à grande échelle et dans l’attente du suivant, retournons à la réalité vraie.

    Il ne s’agit pas de faire ici de la politique à quatre sous, mais d’essayer d’apporter une petite contribution aux changements qui doivent s’opérer dans les entreprises et plus particulièrement dans les domaines du Facility Management et des espaces de travail.

  • Travail hybride : le management est-il prêt ?

    La pandémie de la COVID 19 a révélé au moins une face positive : le travail hybride – en présentiel et en distanciel – est possible, voire opportun pour beaucoup de secteurs économiques. La plupart des entreprises des domaines tertiaires et autres secteurs administratifs ont ainsi pu maintenir leurs activités, certes avec des contraintes, voire augmenter l’efficience et l’efficacité. Sur le plan technique, il faut relever que le niveau de digitalisation et d’informatisation des entreprises a joué un grand rôle : plus l’entreprise disposait de bons outils IT performants et de processus digitalisés et plus ce passage du présentiel au distanciel a été facile. Une chose demeure néanmoins ouverte : comment gérer une équipe alors qu’une partie du personnel est en présentiel et que l’autre travaille en distanciel ?

  • Travail hybride : Je suis pour, et alors…

    De nombreuses conversations post-COVID dans le domaine professionnel tournent autour des « nouveaux » modèles hybrides de travail. Au-delà du fait que cette approche n’est pas nouvelle du tout pour un grand nombre d’entreprises, la question consiste plus à savoir ce qui empêche de l’implanter de manière généralisée. Tout d’abord, qu’entend-on par « travail hybride » ? Nous avons la définition suivante : activités professionnelles exercées dans des lieux divers dans et hors des murs de l’entreprise.

  • Restons simple si possible…

    Le monde est pavé de bonnes intentions : la majorité des professionnels cherchent à valoriser leurs métiers et à apporter une réelle valeur ajoutée à l’entreprise et leurs clients. Mais ce même monde tend à se complexifier à l’extrême non seulement sur le plan technique mais bien plus souvent sur le plan administratif et juridique. A qui la faute ? un peu à tout le monde : des consommateurs aux concurrents en passant par les organismes d’état et… les juristes justement. Tout ceci ne porterait pas à conséquence si la productivité, l’efficience et le cœur des métiers n’étaient pas directement attaqués.

  • Durabilité : Workspace & FM comme contributeurs

    La durabilité devient un facteur majeur de développement et un critère crucial pour les clients et les investisseurs des entreprises…

    Au-delà des effets d’annonces et du « greenwashing » auquel on assiste parfois, deux secteurs peuvent impacter durablement et efficacement la durabilité : les concepts d’espaces de travail et la gestion des infrastructures (FM).

  • FM intégré versus FM externalisé

    Evoquant le « Facility Management » (ou FM ou gestion des infrastructures et des services pour les puristes) nombre d’interlocuteurs confondent intégration et externalisation, alors que ce sont deux notions différentes. Si l’externalisation des prestations FM est facilement compréhensible, la notion d’intégration semble poser quelques problèmes à pas mal de patrons d’entreprises, ces derniers allant jusqu’à dire qu’un FM intégré est automatiquement externalisé ce qui peut être le cas naturellement, mais pas forcément…

  • Espaces de travail et différences culturelles

    S’il est un domaine où le « copier-coller » ne fonctionne pas, c’est bien dans la conception des espaces de travail. En effet, si les grands standards d’aménagement sont souvent similaires, le diable se cache dans les détails et l’un d’eux tient aux différences culturelles.

  • Travail hybride : tout d’abord une question de management

    Le modèle de travail dit « hybride » avec présence alternée entre le lieu de travail et le domicile semble s’installer durablement dans beaucoup d’entreprises des secteurs secondaires (pour la partie administrative) et tertiaires.

    Au-delà des solutions techniques et des nouveaux aménagements des espaces de travail plus ou moins réussis, la principale difficulté consiste à trouver un modèle de management, de conduite des affaires qui soit adapté et efficient.

  • Comment pourrait évoluer le FM après la pandémie COVID

    Soyons fous et imaginons une nouvelle approche du Facility Management, ou tout au moins son évolution dans les prochaines années. Alors que nous sortons à peine d’une grave crise sanitaire avec le COVID-19, certains pans économiques doivent se réinventer pour pouvoir survivre ou mieux pouvoir retrouver les fondamentaux qui ont fait leurs succès. Le domaine du Facility Management est orienté, presque par définition et en dehors de quelques exceptions, vers l’exécution quotidienne et les routines opérationnelles, ce qui est indispensable pour toutes les entreprises naturellement.

  • Ces consultants qu’on aime détester

    Autant le dire tout de suite, les consultants ne sont généralement pas aimés et c’est l’un d’entre eux qui l’écrit. En effet, dès que le mot « consultant » est prononcé, beaucoup de personnes sortent les arguments les plus divers et variés pour dire tout le mal qu’elles pensent de ces « empêcheurs de tourner en rond ». Il est vrai qu’avant d’être consultant, j’ai eu le plaisir d’être clients et cobayes de ceux-ci : j’ai eu à faire aux plus talentueux comme aux plus mauvais. En outre, certains d’entre eux maniaient plus facilement la calculatrice pour leurs honoraires qu’ils ne mettaient leur capacité à apporter une réelle valeur ajoutée au profit du client.

  • BIM : on en parle beaucoup; on doute un peu…

    Le BIM (Building Information Modelling) est de plus en plus utilisé par les architectes lors de constructions. Cet outil tend à être également utilisé dans l’exploitation… Au-delà de l’effet « wow » lorsque l’on découvre les possibilités de cet outil et notamment ses représentations en 3D, il est important de bien réaliser ce qu’il représente pour une entreprise utilisatrice. Disons-le d’entrée, au risque de fâcher les développeurs et les vendeurs de ces produits, en l’état actuel, le BIM ne s’adresse pas aux petites PME et n’est pas destiné à de petites constructions. En effet et à ce jour, le rapport charges/bénéfices n’est pas (encore) favorable.

  • RH, Immobilier et FM : le trio gagnant pour les espaces de travail

    L’union fait la force nous enseigne l’adage. Cela semble évident pour beaucoup même si de nombreuses entreprises, petites ou grandes, ne semblent pas avoir bien compris le concept… La nouvelle normalité en matière d’espaces de travail « post COVID » consiste notamment à combiner le présentiel avec le distanciel : encore faut-il que les employés souhaitent revenir à leur place de travail. Alors comment faire ?

  • Ne jamais se plaindre, ne jamais expliquer… vraiment ?

    « Never complain, never explain » (ne jamais se plaindre, ne jamais expliquer) : la formule est célèbre mais est-elle vraiment adaptée au monde de l’entreprise, telle est la question…

    Si le conseil de la Reine Victoria adressé au futur roi Edouard VII en 1851 est très connu, il n’est pas certain que le monde actuel des affaires en permette encore une application stricte et concrète.

  • Immobilier, mobilité, management et RH après COVID

    Le « COVID 19 » n’a pas seulement remis en cause certaines de nos certitudes, elle a également chamboulé les domaines de l’immobilier, la mobilité et la capacité managériale de certains chefs.

    Oublions les conséquences sanitaires - trop d’experts ou pseudo-experts se sont exprimés à ce sujet - et concentrons-nous sur quelques questions en lien avec le monde du travail, notamment dans le secteur tertiaire même s’il ne faut pas oublier les nombreux travailleurs dont les activités demandent le présentiel.

  • Unités d’affaires et FM : pas les mêmes échéances

    Alors que les secteurs d’affaires doivent souvent agir ou réagir à court terme, le monde de l’immobilier et du Facility Management travaillent sur le moyen et le long terme. C’est là que de potentiels conflits peuvent apparaître.

    Dit autrement, cesser de vendre ou de modifier un produit ou un service peut se faire dans un temps relativement court, arrêter de payer un bail commercial de 10 ans ou changer un groupe de secours demande un peu plus de temps…

  • Vous avez dit hybride

    Le mot « hybride » semble vraiment tenir le haut du pavé cette année, que cela soit en termes de voitures ou d’espaces de travail. Encore faudrait-il s’entendre sur la définition de l’approche hybride.

    Selon le Petit Robert, hybride signifie « composé de deux éléments de nature différente anormalement réunis ; qui participe de deux ou plusieurs ensembles, genres, styles ».

  • Les entreprises et l’appétence au risque

    Un changement de paradigme touche nos sociétés occidentales fortement industrialisées depuis une quinzaine d’années : la perte de toute appétence aux risques et la volonté de s’assurer pour tout.

    Le risque est devenu « le » thème sensible, d’ailleurs on n’entend plus « prendre des risques » mais « gérer des risques ». Entreprendre n’est-il pourtant pas lié à la faculté et à l’acceptation de prendre des risques ?

    Bien évidemment, le risque doit être calculé et limité au maximum, mais il semble qu’on l’aborde par un faux angle : on regarde quels risques existent puis on imagine entreprendre, alors qu’on devrait d’abord penser développement, prestations, services pour ensuite évaluer les risques. Tentons quelques thèses à ce sujet.

  • L’immobilier va devoir se réinventer

    La pandémie a chamboulé les plans à court terme de la plupart des entreprises dans le domaine des espaces de bureaux et de la planification immobilière. Sera-ce un mouvement durable ou non ? Bien malin celui qui peut le dire exactement, tant les paramètres ont changé :

    • Le distanciel conservera-t-il l’influence qu’il a en ce moment sur l’occupation des espaces de bureaux ?

    • Doit-on vraiment réduire les surfaces ou doit-on plutôt les repenser avec d’autres espaces ?

    • Le coworking va-t-il réellement avoir un impact sur les moyennes ou grandes entreprises ou demeurera-t-il un marché de niche pour start-ups et micro-entreprises ?

    • Quelles seront les décisions managériales en matière de conduite et de présence dans la « nouvelle normalité » (new normal) ?

  • Et si la collaboration se déclinait sur plusieurs plans

    La transparence, la confiance et la collaboration sont les premiers piliers du succès de toute entreprise. Pas besoin d’avoir fait de longues études pour arriver à cette conclusion, mais il n’est pas certain que cela soit une valeur cardinale pour toutes et tous après plus de 12 mois chahutés par la pandémie COVID.

  • La grande illusion du tout gratuit

    Mais qui peut donc croire décemment que l’on peut consommer gratuitement ? Les générations Y et Z peut-être à cause d’une base économique incomplète, mais pas au-delà de ce cercle.

    Il faut partir du postulat que dans le monde des affaires au minimum, tout à un coût et que ce coût doit être pris en charge pas quelqu’un : le client, un sponsor, un mécène, la publicité ou… le contribuable !

  • CEO : un peu de cohérence en matière de charges svp

    Qui n’a jamais été confronté aux incohérences d’un CEO en matière d’investissements et de charges ? Selon nos expériences, peu de monde en fait.

    Il faut constater que la plupart des CEO n’ont qu’une vague idée des conséquences financières de leurs choix en matière d’investissements et de charges logistiques lorsqu’ils peuvent marquer l’entreprise de leurs empreintes.

  • Comment contenir le brouhaha post-COVID

    La pandémie de COVID a stoppé net le monde des affaires, mais elle a aussi généré beaucoup de questions sur l’avenir de l’entreprise et des espaces de travail. Bien sûr, tout dépend du modèle économique, de la taille de l’entreprise, de sa localisation actuelle, de sa clientèle, etc. Cependant, une chose est sûre : le “copier-coller” ne fonctionne pas. En outre, il faut commencer “par le commencement”.

  • La réémergence du « qui n’est pas pour moi est contre moi ».

    On pensait que certains manichéismes n’avaient plus cours dans notre monde actuel ou « moderne ». Que nenni.

    La géopolitique actuelle nous fait revivre en direct le principe du « qui n’est pas pour moi et forcément contre moi » : Force est de constater que le monde de l’entreprise, miroir d’une société toujours plus fragmentée, se cristallise également.

  • Anticiper et accepter la nouvelle normalité

    Si la pandémie a suscité la frustration et le doute dans de nombreuses entreprises, elle a également présenté de grandes opportunités et généré de nouvelles approches plus efficaces. Les espaces de travail et le mode de gestion d’une organisation en sont de bons exemples. Il ne faut pas être prophète pour dire que cette crise va obliger les entreprises à se réinventer, à trouver de nouvelles approches et qu’elles doivent y penser dès maintenant si elles ne l’ont pas déjà fait.

  • Retour à la normale, vraiment.

    Nous voyons le bout du tunnel et la fin de la pandémie COVID, au moins en Europe. Allons-nous vivre un retour la normale en matière de travail ? Beaucoup l’affirment : cela ne sera plus comme avant ! Alors qu’est-ce qui va changer ?

    La pandémie a permis à de nombreuses entreprises de se questionner sur les espaces de travail, les processus, le management, la technologie. Ces réflexions ont-elles été menées en profondeur et avec sérieux ou à la lumière des circonstances comme un pis-aller ?

  • Aller au bout du processus

    Combien de projets sont-ils arrêtés avant terme et pourquoi le sont-ils ?

    Le premier problème se situe souvent au tout début du processus : le cadre du projet et le mandat ne sont pas clairs, les objectifs sont approximatifs et les moyens ne sont pas définis.

    Il est rare que cela puisse bien se terminer avec de telles incertitudes initiales…

  • Nos doutes parfois plus inspirants que nos certitudes

    Dans un monde de certitudes, il est parfois bon d’avoir des doutes ou tout au moins un réflexe de précautions. Il est d’usage aujourd’hui de s’afficher avec assurance, voire arrogance, pour ne point passer pour un ringard ou un perdant. Que pouvons-nous faire ?

  • Les indicateurs de gestion : supports ou leurres

    Une question pour commencer : combien d’indicateurs de gestion doit-on utiliser pour gérer son entreprise ou son département ? On est tenté de répondre par une boutade : cela dépend énormément !

    Les indicateurs de gestion sont généralement très utiles pour indiquer des tendances, les confirmer ou corriger certaines pratiques. Encore faut-il savoir raison garder en la matière…

  • Les architectes pensent-ils à l’opérationnel

    Soyons francs, beaucoup d’entre nous se sont extasiés devant une œuvre architecturale conçue par un grand nom dans ce domaine, qu’elle ou qu’il s’appelle Hadid, Gehry, Nouvel, Forster, Piano, Chipperfield ou Herzog & De Meuron ou autres.

    Ils sont passés maîtres dans l’art de vendre une belle histoire, un rêve, un concept et c’est naturellement magnifique en comparaison avec la plupart des constructions sans relief, fades ou d’une triste banalité. A qui la faute : nul besoin de se renvoyer la balle car nous sommes tous un peu complices…

  • L’inertie puis la courbe exponentielle

    N’avez-vous jamais constaté que la plupart des grands changements dans ce monde font face à une résistance, puis à une grande inertie durant la première phase de mise en place puis une vague d’acceptation rapide et massive lorsqu’env. 40-50% des personnes ont validé le changement.

    Rien de plus normal direz-vous. Et pourtant…

  • Se focaliser sur son modèle d’affaires

    Se focaliser sur son modèle d’affaires : beaucoup d’entreprises se focalisent sur leurs modèles d’affaires et délèguent à d’autres les activités annexes ou « non core » pour parler franglais…

    Cela fait longtemps que la plupart des grands groupes ont opté pour cette approche alors que les plus petites structures ont plus de peine à « perdre le contrôle » des opérations.

  • FM : Nouvelle génération, nouvelles opportunités

    La génération « Z » arrive sur le marché du travail y compris dans les secteurs du Facility Mangement et des espaces de travail avec de nouvelles idées et de belles opportunités. Cela tombe bien car ces secteurs semblent « stagner » un peu tant au niveau des idées, de la créativité que de l’exécution. Est-ce la pandémie, l’économie ou simplement la formation qui freinent l’éclosion de voies nouvelles dans ces domaines ?

  • 20% de besoins en surfaces de bureau en moins. Et si c’était vrai ?

    La réduction des surfaces de bureau est possible. Nous pouvons faire un calcul très simple : • En introduisant le partage de l’espace avec un ratio de 1,2 (120 personnes pour 100 espaces, soit environ 20%), nous pouvons faire tenir plus de personnes dans le même espace (nous ne parlons pas de réduction d’espace “sec” à ce stade). • En limitant le télétravail à un jour par semaine par employé, nous réduisons le besoin théorique de 20% (pour les employés à temps plein).

  • Mais que viennent donc faire ici les « gestionnaires du bonheur »

    La désignation de « gestionnaires du bonheur » ou « happiness officers » pour faire plus cool, semble être à la mode dans les grandes entreprises: tout s’explique grâce à la science, aux neurosciences, aux études très poussées menées par tels ou tels instituts ou universités.

    Malgré tout, le vieux renard certainement dépassé que je suis, demeure très circonspect avec cette idée et ou ce concept, car il s’agit, bien évidemment, d’un concept !

  • Mais pourquoi donc les entreprises saucissonnent-elles leurs projets ?

    Mais qu’est-ce qui peut donc bien pousser les entreprises à saucissonner leurs projets au lieu de penser global ? Par manque d’ambition, par frilosité, par manque d’expérience, par manque de courage, pour des questions financières ? Nous pouvons répondre sans trop d’hésitation qu’il s’agit d’un peu tout cela à la fois même si cette constatation n’est ni gratifiante ni satisfaisante…

  • En matière de télétravail, on aura vraiment tout vu !

    En matière de télétravail, on aura tout lu, tout vu et tout entendu durant la pandémie : le pire comme le meilleur mais surtout, on a constaté que le thème était souvent traité de manière « polémique » alors qu’il demande une approche posée et adaptée à chacune et chacun.

    Alors que certaines branches d’activités connaissent des espaces de travail « en non présentiel » depuis longtemps, des pans entiers de l’économie ont dû modifier leurs habitudes avec le télétravail imposé par la pandémie.

  • FM & Workplace: les fournisseurs doivent se réinventer

    Le monde professionnel évolue vite, grâce ou à cause d’événements exogènes comme les exigences du marché ou une pandémie. Les fournisseurs de prestations sauront-ils se réinventer et ne plus vivre sur une rente de situation ? Les paris sont ouverts et les défis nombreux.

  • La démocratie n’est pas un fait mais des actes : même chose pour l’entreprise !

    Si la démocratie se construit et se vit grâce à des actes et non par les faits établis, l’entreprise moderne et performante se caractérise par des actions. Qu’ils sont loin les temps où il suffisait d’avoir une bonne communication pour séduire : aujourd’hui, il faut prouver et démontrer ce que l’on fait, montrer la provenance, la manière dont on produit, avec qui, etc…

  • Opter pour la bonne approche tactique

    Les standards internationaux en matière d’organisation définissent souvent trois niveaux d’approche : la stratégie, la tactique et l’opérationnel. Si la stratégie est souvent claire et correctement fixée, l’approche tactique fait souvent l’objet de nombreuses lacunes ou approximations. Quant à l’opérationnel…

  • Qu’il est facile de tirer sur l’ambulance…

    En ces temps incertains, il serait plus qu’opportun d’aller à l’essentiel et conserver une pensée cohérente ; demeurer dans l’action, alors que certains sont très enclins à « tirer sur l’ambulance ». Pourquoi ne pas faire une petite introspection sur ses faiblesses et ses doutes pour en tirer le meilleur qui est encore à venir ?

  • Comment ramener les collaborateurs dans l’entreprise

    La pandémie a montré que la plupart des employés apprécient de pouvoir travailler chez eux ou dans d’autres lieux “exotiques”. Cela est parfaitement compréhensible, même s’il faut trouver un équilibre entre le travail en face à face et le travail virtuel.

  • Télétravail : une bonne occasion de traiter la digitalisation des documents

    Même si le télétravail n’est certainement pas « LA » solution pour toutes et tous, cette nouvelle organisation du travail peut être une belle occasion de repenser la gestion des documents de et dans l’entreprise.

  • Bonne Année et bonnes résolutions !

    Le début d’année est souvent l’occasion de prendre de bonnes résolutions. Pourquoi ne pas le faire aussi pour les affaires ? Quelques propositions touchant les espaces de travail et les contrats figurent dans le texte complet.

  • Quand Noel avec la COVID tu fêteras

  • Quand la neuroscience explique la crainte du changement

    L’être humain n’aime pas le changement en principe. La neuroscience explique en bonne partie nos craintes vis-à-vis de toute modification de notre environnement. La gestion du changement est donc primordiale dans le milieu professionnel pour garantir le succès.

  • COVID, Facility Management et espaces de travail : et si…

    La pandémie actuelle est certes un fléau pour beaucoup, mais n’est-ce pas aussi le bon moment pour se poser certaines questions en matière de direction d’entreprise ? L’article tente d’exposer quelques aspects en matière de FM et places de travail.

  • Facility Management : optimisation ne signifie pas forcément réduction…

    En matière de Facility Management, on pense souvent à tort qu’optimiser signifie réduire les charges, or il y a d’autres alternatives qui peuvent être tout aussi attractives et valorisantes. Cela vaut la peine d’étudier ces approches de manière attentive.

  • Nouveaux concepts de travail : Ne pas vendre de la glace à des esquimaux…

    Il y a nouveau concept de travail et nouveaux concepts. Ne vendons pas de la glace à des esquimaux et soyons, en qualité de spécialiste, des conseillers pragmatiques et vertueux. Il faut aller de l’avant dans le domaine des espaces de travail : les circonstances le dictent mais pas à n’importe quel prix ni conditions…

  • Ne nous trompons pas de stratégie FM

    La gestion des infrastructures (FM) est complexe et demande de bonnes connaissances de l’entreprise, son fonctionnement et surtout, exige une stratégie à moyen terme. Or avoir une bonne stratégie FM et de concepts de places de travail peut soutenir très positivement les activités de l’entreprise.

  • La pensée binaire dans le monde du travail : la faute aux réseaux sociaux ?

    Binary thinking in the world of work: the fault of social networks?

  • Le premier défi, c’est nous !

    Gérer une entreprise aujourd’hui tient de la gageure, mais les responsables, collaborateurs, fournisseurs et clients jouent tous un rôle !

  • Avenir des places de travail et du marché immobilier

    La pandémie aura une grande incidence sur l’utilisation des espaces que cela soit au bureau, à la maison ou dans les espaces partagés: quelques questions de principe devraient guider cette réflexion.

  • Fromage ou dessert ?

    En matière d’économie, la pandémie a engendrer de nouveaux gagnants mais aussi beaucoup de perdants. Est-ce la raison pour changer de modèle d’affaires ou d’élargir la palette des prestations ?

  • La gestion de crise : un nouveau mode de fonctionnement ?

    La crise actuelle peut avoir aussi quelque chose de bon en obligeant à se poser certaines questions en matière de gestion des infrastructures et des espaces de travail.

  • COVID et Immobilier : le couple infernal ?

    Un cocktail détonant va secouer le monde de l’immobilier: la pandémie COVID-19, le télétravail et les nouvelles habitudes vont mettre la pression sur l’immobilier de bureaux

  • Quand et comment optimiser ses charges d’infrastructures ?

    La gestion des infrastructures ou “FM” est souvent considérée comme un mal nécessaire et traitée de manière peu stratégique: c’est dommage car elle contient un grand potentiel.

  • Le voyage est souvent plus passionnant que la destination

    La démarche, les étapes, les défis durant la construction d’une solution sont souvent plus intéressants que l’objet final

  • Pas de succès à la place de travail sans un bon management

    La démarche, les étapes, les défis durant la construction d’une solution sont souvent plus intéressants que l’objet final

  • Pas de succès à la place de travail sans un bon management

    Le télétravail, le présentiel, les nouveaux concepts de places de travail c’est bien, mais il faut que le management suive et soit adaptés.

  • Nouveaux espaces de travail – Un peu d’éthique et la vérité svp !

    Les nouveaux espaces de travail ont toujours générés des critiques, voire des polémiques. Il n’y a aucun souci avec cela mais un minimum d’éthique et de vérité ne fait de mal à personne…

  • La bonne gestion des documents (dans le secteur tertiaire)

    La bonne gestion des documents semble aller de soi pour toutes les entreprises. Les quelques expériences et recherches tendent à montrer que le potentiel d’optimisation existe toujours

  • Pourquoi ne pas changer de concept de places de travail ?

    Pour ne pas se donner la chance de changer l’environnement de travail compte tenu des leçons apprises durant la pandémie. Il faudrait cesser d’opposer les modèles en privilégieant la complémentarité

  • BIM – La panacée ou le passage obligé ?

    BIM devient le standard pour beaucoup de projet de construction. Qu’en est-il de son utilisation pour la partie FM. Tout en étant un supporter de l’utilisation des nouvelles technologies, il faut se poser les bonnes questions en matière d’utilité et surtout du rapport charges/bénéfices.

  • Pourquoi toujours opposer les choses plutôt que de les voir se compléter ?

    Pourquoi opposer le télétravail au travail en entreprise alors que les deux formes peuvent parfaitement se compléter ?

  • Le Facility Management : pour beaucoup, pas très glamour mais tellement tendance…

    Une bonne stratégie dans le FM permet non seulement de réduire les coûts mais aussi de limiter les risques et augmenter l’efficience et la satisfaction des utilisateurs. Alors pourquoi s’en priver ?

  • Télétravail OU nouveaux espaces de travail ?

    Beaucoup mettent en avant le télétravail en oubliant un peu vite que les espaces de travail en entreprises demeurent la règle. En outre, il n’y a pas opposition entre les deux mais une belle complémentarité.

  • Prêts à payer 10, 20 ou 30% de plus pour la sécurité

    Posons la question brutalement : serons-nous prêts à payer 10, 20 ou 30% de plus pour certains biens et articles afin qu’ils soient produits dans nos pays ou nos régions à la fin du confinement ?

  • Les donneurs de leçons se réveillent déjà…

    Les belles notions d’unité s’envolent dès que les intérêts personnels prennent le dessus et le nombre de “pseudo” spécialistes en logistique est impressionnant…

  • Et si nous repensions notre manière de travailler ?

    Intégrer la notion d’espaces de travail dans notre quotidien en pensant “comment” plutôt que “combien”

  • La relativité des choses ou le recentrage positif

    Nous faisons face à une des plus grandes crises sanitaires du monde moderne. Saurons-nous apprendre de ces moments difficiles et saurons-nous tirer profit de nos erreurs ? Demeurons positifs et pensons déjà à la suite. Demain commence aujourd’hui…

  • Finalement, le bon marché est toujours trop cher

    La pression sur les charges a généré des situations très délicates et les circonstances actuelles malheureuses liées au COVID-19 montrent malheureusement les limites de cette approche

  • Le monde semble redécouvrir les espaces de travail mobiles…

    Il est intéressant de voir comme un virus venu d’Asie peut générer la redécouverte de la mobilité et du travail depuis le domicile, concept mis en avant par beaucoup de spécialistes depuis de nombreuses années…

  • Anticiper la révolution 4.0

    La révolution 4.0 concerne pratiquement toutes les entreprises. Ce n’est pas tant le fait de devoir s’adapter qui est concernant mais plus le fait de savoir anticiper. Les entreprises sont-elles toutes prêtes ? Le doute subsiste…

  • Les chasses aux couts et à la qualité ne font pas bons ménages…

    La tendance est à réduire les coûts à tout prix. Peut-on conserver une certaine qualité malgré tout. Nous pensons qu’une ligne rouge ne doit pas être franchie…

  • Le partage de places de travail : cauchemar ou solution ?

    Partager son espace de travail n’est pas évident et demande un peu de temps pour être appréhendé correctement. Il doit surtout être accompagné professionnellement et s’intégrer dans un ensemble cohérent

  • La transition générationnelle : une magnifique opportunité dans les domaines FM et des concepts de places de travail

    La transition générationnelle constitue une magnifique opportunité pour tous si cela est bien et consciemment mené. Lacher prise n’est peut-être toujours simple mais c’est tellement salutaire…

  • Favorisez-vous le fond ou la forme ?

    Dans un monde hyperconnecté, la forme semble parfois perdre du terrain face à “l’urgence” de produire quelque chose mais le fond semble également être remis en cause…

  • Le contrôle c’est bien, la confiance c’est mieux

    Les contrôles sont aujourd’hui indispensables mais le bon sens et la confiance devraient demeurer des valeurs cardinales dans cette société en mouvement et dans laquelle tout est remis en question en permanence. La confiance demeure un pilier important.

  • Le pragmatisme a-t-il encore une chance…

    Le pragmatisme semble être voué à disparaître tant la pression liée aux codes, normes et autres instructions binaires s’accroit de jour en jour. Il est à espérer que la société et les entreprises emmenées par la jeune génération se réveille pour revenir à des choses un peu plus simples et compréhensibles pour le client.

  • La transition générationnelle : une magnifique opportunité dans les domaines FM et des concepts de places de travail

    La transition générationnelle, notamment dans les PME, peut être délicate mais bien anticipée et préparée, elle offre de magnifiques opportunités tant pour les “sortants” que pour les “entrants”…

  • Congrès IFMA – Phoenix (USA) – Quoi de neuf ?

    l’International Facility Management Association a tenu son congrès annuel à Phoenix (USA). La grande tendance consiste à combiner le monde du FM avec celui des espaces de travail. On ne peut que saluer cette collaboration.

  • L’intelligence émotionnelle : un plus pour l’environnement de travail

    L’intelligence émotionnelle (ou quotient émotionnel, EQ en anglais) en entreprise constitue un fondement de la réussite et de l’épanouissement personnel à la place de travail

  • Le bruit dans les bureaux : le cauchemar du personnel et des concepteurs

    L’absence totale de bruit engendre souvent des craintes et un sentiment de malaise auprès du personnel. A l’inverse, un bruit permanent trop intense a souvent un effet sur la performance, la fatigue et même génère une certaine irritabilité auprès de ce même personnel.

  • Did you know that a high CO2 level in your premises significantly reduces the performance of your employees?

    Several recent studies conducted in particular in Great Britain by renowned institutions demonstrate a direct cause-and-effect relationship between CO2 and performance.

  • Et si nous positivions pour une fois ?

    Sans vouloir faire de la philosophie à quatre sous, beaucoup d’événements dans le monde donnent forcément à réfléchir sur le devenir de notre planète et de ses habitants. Chaque jour apporte son lot d’horreurs, de mauvaises nouvelles ou d’initiatives négatives et notamment dans le monde du travail.

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